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Le mauvais temps n'est pas parvenu à refroidir tous les manifestants

Le mauvais temps n'est pas parvenu à refroidir tous les manifestants
Radio-Canada.ca

Le mauvais temps n'est pas parvenu à refroidir les ardeurs de tous les manifestants, vendredi soir.

La 32e soirée de manifestations contre la loi 78 restreignant le droit de manifester et la hausse des droits de scolarité a débuté peu après 19 h alors qu'un groupe d'environ 300 personnes avaient déjà pris d'assaut la rue Hochelaga à Montréal, casseroles en main.

Rue Masson, dans le quartier Rosemont, le tintamarre a commencé vers 19 h 20.

De nombreuses invitations avaient été lancées en début de soirée sur le réseau social twitter pour inviter les résidants de Québec, Saint-Jean-sur-Richelieu, Sherbrooke, Longueuil, Saint-Lambert, Cowansville, Drummondville et Vaudreuil à descendre dans la rue.

Vers 21 h, environ plusieurs centaines de personnes étaient postées devant l'Assemblée nationale. La police de Québec a demandé aux manifestants de lui fournir un itinéraire de la manifestation. Les personnes présentes ont agi comme la veille et voté pour décider si elles fourniraient le parcours ou non.

À 20 h 33, le commandant Alain Simoneau du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a déclaré illégale la manifestation nocturne qui prenait place au parc Émilie-Gamelin, près de l'UQÀM, comme ce fut le cas les derniers soirs en vertu du récent règlement municipal P-6 obligeant la divulgation du parcours. Au même moment, les personnes rassemblées faisaient tant de bruit qu'il est douteux que l'avis ait été entendu. Toutefois, le commandant Simoneau a ajouté que la manifestation était tolérée, notamment si les marcheurs respectaient le sens de la circulation. Toutefois, dès que des actes criminels seraient commis, un ordre de dispersion, précédé par un appel de sirènes, serait lancé.

Le retentissement des casseroles donnait un air plutôt festifs aux manifestations auxquelles participaient plusieurs adultes, familles et personnes âgées. Le règlement municipal interdisant le port de masques à Montréal a fait en sorte que très peu de gens étaient masqués.

Les concerts de casserole font écho à différents mouvements de protestations en Amérique du Sud, notamment au Chili alors qu'ils permettaient d'exprimer contre la dictature du général Pinochet qui avait interdit les rassemblements de plus de quatre personnes dans les rues.

On peut penser au tintamarre acadien. Selon le site CyberAcadie, «dans toutes les communautés acadiennes de l’Atlantique le 15 août à 18 h, les Acadiens manifestent dans les rues par un défilé de gens ou automobiles en faisant le plus de bruit possible avec des instruments que seule l’imagination peut décrire».

La pluie qui a commencé à tomber vers 20 h 45 a fait fuir quelques manifestants au parc Émilie-Gamelin. À Boucherville, en banlieue de Montréal, plusieurs marcheurs ont abandonné leur trajet. Des orages violents étaient prévus plus tard en soirée alors qu'une alerte de tornades était annoncée.

Vers 21 h, les marcheurs ont emprunté leur parcours habituel se dispersant dans les rues autour du parc Émilie-Gamelin alors que les éclairs déchiraient le ciel. Une forte ondée a contraint certains d'entre eux à tenter de se mettre à l'abri.

Tintamarre et tonnerre - 25 mai 2012

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