L'organisme Amnistie internationale réclame une enquête indépendante sur les interventions policières qui ont émaillé la grève étudiante au cours des dernières semaines.
Dans un communiqué émis lundi, mais passé inaperçu avec la démission de Line Beauchamp, Amnistie internationale estime que «le nombre des blessés, la gravité des blessures, le recours répété et hâtif aux gaz irritants nous laissent croire à un usage excessif de la force par les autorités policières».
L'organisme dénonce aussi «le nombre élevé d'arrestations et leurs circonstances [qui] nous laissent croire qu'il y a pu avoir des arrestations arbitraires». Amnistie internationale dit avoir colligé de nombreux témoignages et des récits journalistiques concordants.
Amnistie internationale avance que «l'approche choisie lors des manifestations semble disproportionnée et mal ciblée, en plus d'avoir entraîné des violations des droits fondamentaux associés aux manifestations pacifiques et au cours normal de la loi, notamment le droit à la liberté d'expression et le droit de réunion pacifique et d'association, ainsi que le droit d'être protégé contre les arrestations arbitraires».
L'organisme prend quand même soin de réprouver les actes de voies de fait, de vandalisme et autres actes de violence qui ont été perpétrés.
Ce n'est pas la première fois qu'Amnistie internationale dénonce les interventions policières. Il y a deux semaines, l'organisme a dénoncé les «abus policiers» survenus sur des campus.
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