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Penser global, acheter local

Si 20 dollars de plus par citoyen étaient dépensés chaque semaine pour des biens et services d'origine québécoise, l'impact pourrait créer jusqu'à près de 100 000 emplois.
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Le dollar canadien subit une dégringolade historique, le prix du baril de pétrole est en baisse depuis des mois, les importations nous coûtent de plus en plus cher et la précarité de nos finances publiques oblige le gouvernement à entreprendre des initiatives vigoureuses de rigueur budgétaire et de relance économique. Dans ce contexte, il est également fondamental que les négociations d'ententes de libre-échange se poursuivent, afin d'ouvrir un maximum de nouveaux marchés à nos exportations, qui comptent pour 20 % de notre PIB.

Par contre, il ne faudrait pas négliger l'importance d'un geste simple, concret et à la portée de tous pour contribuer à rehausser collectivement la prospérité du Québec : l'achat local !

On pourrait parler de solution miracle sans trop exagérer, comme l'avait fait Jean-Marc Léger en 2012. La maison de sondage avait, dans le temps, dévoilé des chiffres encourageants au sujet de la disponibilité des Québécois à acheter des produits et services d'ici.

À titre indicatif pour comprendre le potentiel d'un tel geste, si, en moyenne, 20 $ de plus par citoyen étaient dépensés chaque semaine pour des biens et services d'origine québécoise, l'impact pourrait contribuer à un accroissement de l'activité économique au Québec de plus de 2 % par année et créer jusqu'à près de 100 000 emplois.

L'achat local est de plus en plus en vogue partout dans le monde. Au Québec, chaque année, nous importons pour plus de 100 milliards de dollars de l'étranger en divers biens et services, soit près de 25 % de notre PIB (à 330 milliards de dollars en 2014), et environ 44 % de ce qui se retrouve dans notre frigo sont des produits venant de l'extérieur. La glissade du dollar canadien a provoqué une hausse considérable des prix des fruits et des légumes, majoritairement importés de régions chaudes et éloignées, faisant ainsi grimper la facture moyenne d'épicerie des Québécois.

Que ce soit en priorisant les produits québécois lorsque nous remplissons notre panier d'épicerie, ou bien en s'assurant de faire affaire avec des fournisseurs de services québécois, on peut tous intégrer le réflexe simple de l'achat local, sans pour autant verser dans du protectionnisme déguisé. Privilégier ce choix est une option avantageuse, autant sur le plan économique, social, qu'environnemental.

Encouragez l'économie locale, achetez des produits de notre région, chaque geste compte !

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Mai 2017

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