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G20: préparer la conciliation de l'emploi chez les jeunes et la technologie

L'inégalité et un manque d'occasions entravent la capacité des gens à déployer leurs talents et leurs compétences pour progresser et réussir.
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Les 18 et 19 mai prochains, les ministres de l'Emploi des pays du G20 se réunissent à Baden-Baden, en Allemagne afin d'adopter une déclaration commune en vue du prochain Sommet des Chefs d'État. Ils constateront de la situation du chômage persistant, en particulier chez les jeunes, une croissance faible ou instable, et des degrés élevés d'informalité et de pauvreté. Présentement, le taux actuel de jeunes ni aux études ni sur le marché du travail ou en formation va de 10 à plus de 30 % dans les pays du G20. À 46,6 %, le taux de participation de la main-d'œuvre féminine à travers le monde est bien plus faible que celui des hommes (76,1 %). L'inégalité et un manque d'occasions entravent la capacité des gens à déployer leurs talents et leurs compétences pour progresser et réussir.

Les membres du G20 ont un rôle clé à jouer pour améliorer l'accès aux marchés du travail, en particulier pour les groupes désavantagés, et pour renforcer l'harmonie entre les systèmes éducatifs et vocationnels et les besoins du marché du travail. Le G20 devrait favoriser des marchés plus ouverts, dynamiques et inclusifs en supprimant les obstacles structurels imposés aux marchés du travail et en faisant la promotion de formes de travail variées. De plus, les gouvernements devraient s'assurer que les cadres politiques améliorent la situation de l'entrepreneuriat au féminin et la participation des femmes au marché du travail.

L'environnement de travail en mutation a un besoin urgent de systèmes modernes d'éducation et de formation, qui sont uniformément harmonisés avec les besoins changeants et les exigences pratiques du marché du travail.

Les changements technologiques créent des emplois, augmentent la productivité et génèrent de la richesse ainsi qu'un accès à de nouveaux marchés. Ils créent de nouveaux modèles d'affaires et de nouveaux modes de travail, dont deux exemples répandus sont l'économie de plateformes et le sociofinancement. La nature des emplois change en même temps. La robotique et les technologies cognitives créent un monde dans lequel de nombreux employés travailleront et collaboreront avec des robots et des machines qui apprennent. Ces changements se font sentir à travers les organisations, les industries et les régions. L'environnement de travail en mutation a un besoin urgent de systèmes modernes d'éducation et de formation, qui sont uniformément harmonisés avec les besoins changeants et les exigences pratiques du marché du travail. À mesure que les nouvelles technologies sont introduites, nous avons besoin de mécanismes qui permettent aux jeunes personnes comme aux employés actuels d'acquérir les connaissances et compétences pertinentes pour travailler avec ces technologies et à leur côté, par exemple par la formation en milieu de travail et l'apprentissage à vie. Les gouvernements et les entreprises doivent se détourner des systèmes d'éducation qui prennent fin lorsque les gens font partie de la main-d'œuvre, pour se concentrer plutôt sur le développement continu et la mise à jour des aptitudes et des connaissances. Ils doivent s'assurer que la main-d'œuvre évolue avec les innovations au lieu de devenir redondante. De plus, les pays du G20 devraient faire la promotion de l'entrepreneuriat, facteur crucial pour des marchés du travail plus dynamiques, entre autres parce que les entrepreneurs sont des créateurs d'emplois.

La mondialisation et l'interconnectivité, jumelées au progrès et à l'innovation technologiques exponentiels, ont créé une foule d'occasions d'affaires. Elle approfondit et élargit les tendances commerciales, mène la productivité à des niveaux plus élevés et accroît les services. Elle permet la production personnalisée, facilite de nouvelles formes de collaboration, accélère l'accès au savoir, inspire l'innovation et l'entrepreneuriat et favorise la concurrence. Bien que la numérisation contribue déjà de façon importante au développement socioéconomique, des obstacles subsistent pour tirer profit de tout son potentiel d'inclusivité. Tandis que la numérisation transcende les frontières, la coopération internationale doit devenir un axe prioritaire au sein du G20.

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Mai 2017

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