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Alors que les pays d'Amérique latine sont en plein essor chez eux, les équipes européennes, elles, semblent moins bien préparées. Elles ont joué considérablement en deçà des attentes.
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Comme si avoir été vaincue de la Coupe du Monde n'était pas déjà assez mal pour l'Espagne, sur le vol de retour, l'avion de l'équipe a été frappé par la foudre alors qu'il était sur le point d'atterrir à l'aéroport de Madrid. Personne n'a été blessé et l'avion est sain et sauf.

Bien que de tels incidents soient relativement fréquents et rarement dangereux, c'est peut-être un embout à sa performance désastreuse au Brésil, après avoir éliminé l'Australie, lundi, lors d'un dernier tour d'honneur au Maracaña, ce stade de Rio de Janeiro qui fait désormais partie de l'Histoire.

L'Espagne cède officiellement sa couronne

L'Espagne a officiellement perdu sa couronne planétaire, battue par les Pays-Bas (5-1) puis éliminée (2-0) par le Chili, qui a réussi à passer la première manche et qui s'est qualifié pour les huitièmes de finale dans le groupe B. Des buts d'Eduardo Vargas à la 20e minute et de Charles Aranguiz à la 43e.

Le même jour de la défaite de l'équipe espagnole, Juan Carlos, le roi d'Espagne, a signé son abdication après 39 ans de règne, en réponse à des difficultés économiques du pays, ouvrant la voie à son fils de 46 ans, le Prince Felipe, au cours d'une courte cérémonie solennelle au Palais Royal de Madrid devant 150 personnes.

Cette défaite a automatiquement mis l'équipe chilienne au second tour, ainsi que les Pays-Bas, qui ont remporté leur dernier match de la première période 3-2 sur l'Australie, toujours dans le groupe B. Mais la franchise et la reconnaissance d'une «mauvaise performance de l'équipe espagnole au Mondial» de l'entraîneur Del Bosque ont donné un brin de dignité à ses adieux.

Pour une cinquième fois dans les premières phases, l'Espagne tombe (1962, 1966, 1978, 1998 et 2014), tandis que le Chili dépasse le premier tour pour la quatrième fois, après avoir été troisième en 1962 et atteint le deuxième tour en 2002 et 2010. Les Pays-Bas, qui ont battu l'Espagne 5-1 dans le premier match, terminent en première position en battant le Chili, deuxième du groupe (2-0).

Malédiction européenne

Cette élimination de la Roja enterre une génération dorée qui a remporté la Coupe du Monde 2010 et les Championnats d'Europe en 2008 et 2012, des joueurs comme Iker Casillas, Xavi Hernandez, Xabi Alonso et David Villa. Et ce qui se confond avec l'intronisation du jeune monarque, qui devait être la célébration de la victoire de l'équipe nationale espagnole, est devenu une journée de deuil pour l'Espagne.

Alors que les pays d'Amérique latine sont en plein essor chez eux, les équipes européennes, elles, semblent moins bien préparées. Elles ont joué considérablement en deçà des attentes. L'élimination de l'Angleterre, de la Croatie, de la Bosnie, de l'Italie et de l'Espagne au premier tour confirme la thèse de la malédiction. Le trophée en or semble avoir plus de chance de rester en Amérique latine.

La malédiction des équipes européennes, c'est aussi les changements de climat. Le soutien des fans a aussi été un facteur contribuant à la bonne forme des équipes sud-américaines. La Coupe du Monde au Brésil a attiré un nombre record de partisans de la région, avec environ 70 pour cent des trois millions de billets vendus en Amérique latine.

Les Sud-Américains partent favoris

L'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, la France (une révélation du tournoi) et même la Suisse ont montré un bon niveau de leur football, mais ils sont encore en deçà des superpuissances latino-américaines: le Brésil, l'Argentine, le Mexique, le Chili, la Colombie, le Costa Rica et l'Uruguay.

Ce dernier s'est imposé devant l'Italie, l'éliminant après avoir joué une dernière demi-heure en supériorité numérique, grâce à un but de Diego Godín sur un corner. Sans oublier la Grèce, qualifiée après avoir bénéficié d'une pénalité après une décision d'arbitrage discutable dans les dernières minutes de son dernier match de la première période contre Côte-d'Ivoire. Sept équipes sud-américaines sont actuellement sur la bonne voie de remporter ce Mondial. Seul le temps nous dira si un pays européen pourra relever ce pari.

L'aspect individuel dans cette Coupe du Monde est à surveiller: le Brésil dépend de Neymar, l'Argentine de Messi, la France de Benzema, les Pays-Bas de Robben, l'Allemagne de Müller et l'Uruguay de Suarez. Mais il est à noter que Neymar est jusqu'à présent, le meilleur meneur de jeu et buteur de ce Mondial. Toutes ces équipes sont fortes, toutes ont des problèmes, mais parmi elles l'équipe brésilienne est la seule qui a cet avantage de jouer à la maison.

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