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Le syndrome de la page blanche

Eh oui, ça arrive à tous, même à moi, apparemment. Moi qui me suis toujours targuée d'être inspirée continuellement, me voilà à sec. Est-ce en raison du retour précoce de vacances? De mon (trop) grand bonheur? (Car oui, j'ai toujours cru que je créais mieux lorsque j'étais (un peu) malheureuse et tourmentée.) Ou peut-être est-ce dû aux grands bouleversements qui ont eu lieu dans ma vie dernièrement?
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Eh oui, ça arrive à tous, même à moi, apparemment. Moi qui me suis toujours targuée d'être inspirée continuellement, me voilà à sec. Est-ce en raison du retour précoce de vacances? De mon (trop) grand bonheur? (Car oui, j'ai toujours cru que je créais mieux lorsque j'étais (un peu) malheureuse et tourmentée.) Ou peut-être est-ce dû aux grands bouleversements qui ont eu lieu dans ma vie dernièrement?

Et oui, je suis heureuse. Malgré - voire grâce - à tous ces changements qui, aux yeux de mes proches, se sont fait « sur un coup de tête » parce que rapidement.

Oui, je suis une personne impulsive (ce qui caractérise l'ensemble des personnes ayant un diagnostic de trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité). MAIS je prends des décisions avec mes tripes. Tout le temps.

Du moins, c'est ce que je fais depuis les dernières années au plan professionnel. J'avais négligé ma sphère personnelle, faut croire.

Jusqu'à tout dernièrement. Et il y a une nuance importante à faire entre « sur un coup de tête » et « rapidement ».

L'ensemble de mes décisions - professionnelles, esthétiques, amicales, créatrices, etc. - se produisent souvent à vitesse grand V...une fois qu'elles ont été longuement mûries à l'insu de tous.

Bien que je sois une « grande gueule extravertie », il s'en passe des choses dans ma tête dont je suis la seule au courant. Je garde plusieurs choses pour moi : mes balbutiements de questionnements, entre autres. Puis, je réfléchis. J'analyse. J'écris (ô, surprise). Je prends du recul. Je planifie hypothétiquement. Parfois, je fais tout cela sans même m'en rendre compte.

Avant même « les grands bouleversements » des derniers mois, j'écrivais dans mon journal : « Je suis sans cesses fatiguée, malgré que je me nourrisse bien, que je dorme bien, que je fasse de l'exercice. Mon corps essaie-t-il de me passer un message? Lequel? ».

Car je suis de celles qui sont profondément convaincues qu'on a toutes les réponses en soi, même si on ne le sait pas. Je suis de celles qui sont convaincues que notre corps nous parle (fort) lorsqu'on n'arrive pas à décoder notre cœur, notre tête. Car tout est relié, en fait : notre cerveau est la base de contrôle.

Et la grande décision « sur un coup de tête que j'ai prise dernièrement » n'était pas du tout écervelée, tout compte fait. À voir l'état de bonheur dans lequel je baigne depuis, il n'y a aucun doute à avoir.

(Et finalement, le bonheur et l'inspiration ne sont peut-être pas si reliés que ça...)

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