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C'est à ce stade-ci de l'année, bien souvent, qu'on relègue aux oubliettes toutes les bonnes habitudes de vie prises au cours des derniers mois : au diable les cours de yoga, la relaxation, la méditation, les moments d'écriture personnelle, de lectures réflexives et les rencontres chez le psy. « C'est le printemps! Il fait beau! J'ai envie de quelque chose de léger...Et ça va bien, de toute façon. »
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Le printemps. Le retour du beau temps. Les bourgeons ont éclot, les feuilles se tendent vers le ciel, annonciatrices des fleurs qui s'en viennent. La bonne humeur nous traque, le décompte avant les vacances estivales est entamé.

C'est à ce stade-ci de l'année, bien souvent, qu'on relègue aux oubliettes toutes les bonnes habitudes de vie prises au cours des derniers mois : au diable les cours de yoga, la relaxation, la méditation, les moments d'écriture personnelle, de lectures réflexives et les rencontres chez le psy. « C'est le printemps! Il fait beau! J'ai envie de quelque chose de léger...Et ça va bien, de toute façon. »

Eh bien justement. C'est quand ça va mieux, qu'il faut surtout poursuivre les bonnes habitudes qu'on a prises, afin qu'elles deviennent partie intégrante de notre routine, de notre hygiène de vie. Qu'elles deviennent une habitude et ce, peu importe le temps qu'il fait dehors.

Bien souvent, c'est lorsque rien ne va plus qu'on prend de grandes résolutions quant à notre rythme de vie et les changements qui sont nécessaires pour retrouver l'équilibre. Encore plus difficile que l'atteinte de l'équilibre, son maintien. Car une fois atteint, on se dit : « Alléluia! Je suis guéri! ». C'est faux. On n'est jamais complètement « guéri » de ses parts d'ombre, de ses peurs, de ses failles qui font de nous un être imparfait, vulnérable. Loin de la guérison, qui reviendrait à dire qu'on DOIT devenir parfait, combler ses limites, optimiser ses forces, on doit plutôt apprendre à vivre avec qui on est. Même quand il fait beau.

L'été, on a envie de « lectures légères », « de ne pas s'en faire avec la vie », « de ne pas ressasser les bibittes personnelles ». Alors que le travail sur soi, c'est à longueur d'année que ça se passe. Et ça ne veut pas dire « s'introspecter » 8h par jour, en faisant un jeûne et en pleurant sur sa vie. Non. Ça veut dire être conscient de qui on est, de sa vulnérabilité et de maintenir les bonnes habitudes de vie acquises : sommeil, alimentation, activité physique, psychique, intellectuelle, etc.

Finalement, d'alimenter les différentes sphères de notre vie comme on l'entend. Prendre soin de nous. Nous prioriser, nous donner le droit de ressentir ce qu'on ressent, d'expérimenter, de se donner, de recevoir.

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