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Les 10 principes du plaisir en vol avec enfants

Si bébé demande à être baladé pour s'endormir, on veille à ne pas bloquer une rangée et à respecter les consignes de sécurité. On sympathise avec les agents de bord et, parfois, ils nous laisseront rester sans problème dans leur aire de service.
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Le plaisir de voyager commence dès l'aéroport. Pour rendre notre expérience familiale positive et créer des souvenirs mémorables, rien de mieux qu'un rappel de quelques éléments de base.

1. Être calme, tu seras

Les enfants sont de petites éponges, ils absorbent les émotions environnantes et sont, par conséquent, plus sensibles au stress des parents. Si l'on est calme, les chances que nos enfants le soient aussi augmentent.

2. Pour le choix de tes sièges, stratégique tu seras

Dans l'avion, on privilégie les sièges «hublot» avec bébé et enfant. La paroi de l'appareil sera notre alliée et sera un côté de moins à gérer. L'enfant pourra être plus à l'aise et le parent également. Il existe des applications mobiles, comme Seat Guru, qui nous permettent d'avoir une idée de la configuration précise de l'appareil. Pour plus d'informations, on consulte les articles Quels sièges choisir et L'usage d'un berceau dans l'avion.

3. Ton environnement, tu définiras; des limites, tu mettras

Dans la vie comme dans les airs, l'éducation est de mise. Parents voyageurs, c'est à nous de jouer et de mettre nos limites dès le départ! D'ailleurs, dans les jours précédant le jour J, on peut concilier l'utile à l'agréable en préparant l'enfant aux diverses étapes qu'il vivra. Il faut lui expliquer les règles et le savoir-vivre dans un avion, lui fixer les limites de son terrain de jeu en lui interdisant de sortir ou de se pencher dans les allées, par exemple.

On implique une tierce personne dans le rappel de ces règles d'une manière amusante. Que ce soit un membre de la famille élargie, une éducatrice, un enseignant... Parfois, le message passe mieux et l'enfant risque de respecter plus facilement les consignes si on les lui rappelle. Par exemple: «Te souviens-tu de ce que tu as promis à Mamie?» Nous avons déjà mis un agent de bord dans le coup pour appuyer nos propos en tant que «police» de l'avion. On leur demande et ils sont généralement amusés de collaborer.

«Comme la vie n'est pas toujours contrôlable, on prend le tout comme la situation se présente. Suivre le rythme de l'enfant reste le meilleur conseil.»

4. Ton enfant, tu brûleras (mais pas trop)

On s'assure de bien dégourdir les jambes de nos enfants avant l'embarquement. Le tout peut paraître contre-intuitif, mais on recommande d'arriver un peu plus tôt à l'aéroport afin de prendre son temps et que les enfants ne soient pas trop brusqués dans les diverses étapes du processus d'enregistrement, de sécurité, de douanes, etc.

Certains aéroports ont même des aires de jeux totalement équipées et spécialement dédiées aux enfants. Notre coup de cœur va à l'aéroport de Hanoï fraîchement rénové où l'on trouve glissades, balançoires et tout ce que l'on peut imaginer pour dépenser l'énergie des tout-petits. À Montréal-Trudeau, on retrouve de petits jeux dans la majorité des salles d'embarquement. Ces petites aires sont davantage pour divertir momentanément que pour réellement dépenser de l'énergie.

Attention toutefois de ne pas trop fatiguer notre enfant afin d'éviter la crise pré-dodo à l'embarquement! Comme la vie n'est pas toujours contrôlable, on prend le tout comme la situation se présente. Suivre le rythme de l'enfant reste le meilleur conseil.

5. Le respect des autres, tu auras

On se doit d'être conscient que l'on partage un espace restreint. Par respect pour les autres passagers, on ne change jamais (entre autres) une couche sur un siège d'avion. Certains appareils sont munis d'une toilette pour handicapés. On prend soin de la repérer, car si l'on peut y accéder pour changer bébé, elle est parfois plus spacieuse que les toilettes régulières, même celles munies d'une table à langer.

«Certains appareils sont munis d'une toilette pour handicapés. On prend soin de la repérer, car, si l'on peut y accéder pour changer bébé, elle est parfois plus spacieuse que les toilettes régulières, même celles munies d'une table à langer.»

Si bébé demande à être baladé pour s'endormir, on veille à ne pas bloquer une rangée et à respecter les consignes de sécurité. On sympathise avec les agents de bord et, parfois, ils nous laisseront rester sans problème dans leur aire de service.

Il est tellement tentant pour un enfant de mettre les pieds sur le banc devant lui... mais le tout peut s'avérer très désagréable pour le passager devant. Si notre autorité parentale ne fonctionne pas (ce qui arrive même dans les meilleures familles!) et que l'enfant ne se montre pas du tout collaboratif, on prend soin de lui retirer ses chaussures, ce qui diminuera considérablement l'impact.

6. Une boîte à lunch garnie t'accompagnera

Faim et ennui ne riment pas avec bonheur, donc on s'assure d'avoir en tout temps quelque chose à mettre sous la dent de notre enfant. On s'assure d'être autonome et surtout, on évite d'être dépendant du service dans l'avion. On prévoit des réserves de quelques heures après notre arrivée afin de s'assurer d'un transit sans soucis et sans stress. Ainsi, on est en mesure de pallier aux imprévus.

Il est vrai que les agents de bord peuvent chauffer aliments et biberons pour nous, mais on est à la merci de leurs disponibilités et ces derniers n'assurent pas toujours le service en cas de turbulence, par exemple. On considère aussi que chauffer un biberon au bain-marie (le seul équipement utilisé par les agents de bord) requiert une quinzaine de minutes. Pour les enfants ayant droit à un plateau-repas régulier, le service n'arrive pas toujours au meilleur moment non plus.

On prévoit une boîte à lunch bien garnie de divers aliments les moins salissants possible et se mangeant bien froids en vol (crudités, fromages, pâtes, barres de céréales, biscuits et fruits pré-coupés comme des raisins). On pense aussi à des grignotines sans calories (comme des biscuits de riz soufflé ou des biscuits de type «Mum-Mum») pour éviter de surcharger les petits estomacs qui pourraient être plus sensibles aux turbulences ou aux changements.

On se garde en réserve des gâteries surprises «en cas d'urgence», en évitant toutefois les stimulants. On laisse aussi à portée de main le nécessaire pour nettoyer, tout comme un bavoir pour un enfant en bas âge. On consulte l'article Bagages en cabine pour plus de précisions.

7. À l'embarquement, ton temps, tu prendras

Les compagnies aériennes prévoient l'embarquement prioritaire des familles avec de jeunes enfants principalement parce qu'elles voyagent avec des poussettes et que celles-ci doivent avoir le temps d'embarquer dans l'avion. Toutefois, être dans l'avion 30 minutes avant le décollage exige d'amuser bambin ou enfant 30 minutes de plus dans un environnement restreint.

Il est possible de bénéficier de l'embarquement prioritaire, de déposer la poussette à la porte d'embarquement et, par la suite, de laisser passer les gens afin de garder les enfants le plus longtemps possible hors de l'avion (tout en n'obstruant pas le passage). On reste attentif et on dose le temps hors avion afin de s'assurer qu'il y ait assez d'espace à bord pour les bagages dans les compartiments supérieurs.

8. Au décollage avec bébé, la nuance tu appliqueras

L'agent de bord viendra nous voir à l'embarquement pour nous expliquer les consignes et les procédures à suivre avec le bébé. Selon les compagnies aériennes, les positions recommandées pour bébé au décollage varient. Règle générale, le bébé doit être en position de rot et il faut veiller à bien tenir sa tête ainsi que son corps pour le décollage, l'atterrissage et lors des passages en zones de turbulences.

Certains membres de l'équipage insisteront fortement sur l'application des directives de leur compagnie aérienne, qui conseille souvent de mettre l'enfant en position verticale en tenant sa tête et son corps contre nous. D'autres nous inviteront ouvertement à le garder couché et à l'allaiter si désiré. Certaines compagnies aériennes, comme Singapore Airlines ou Vueling par exemple, offrent une petite ceinture qu'il est possible de glisser dans la nôtre et que nous attachons autour de la taille de bébé. Tout ce qui compte est que l'enfant soit dans une position qui le protège en cas de mouvement imprévu de l'appareil.

Morale de cette histoire: on se montre collaboratif, on accepte respectueusement les directives en souriant et, au décollage et à l'atterrissage, on réconforte bébé dans nos bras tout en le mettant en sécurité dans une position confortable. On fait ce qui est le mieux pour nous et pour notre bébé.

Le port du porte-bébé est interdit lors des phases critiques de vol (décollage, atterrissage, turbulences) tout simplement parce que le bébé doit pouvoir être facilement libéré des bras des parents en cas d'évacuation.

«On pense à emballer de petites surprises, ce qui sèmera un peu de magie tout au long du vol. On prévoit également des surprises ou un nouveau jeu pour le retour.»

9. Du divertissement silencieux, tu auras

On prévoit un nouveau jeu aux demi-heures afin d'éviter l'ennui. Même si le système de divertissement de l'avion comporte, dans la majorité des cas, une section jeunesse dédiée et parfois certains jeux interactifs, et que l'iPad est très utile, il est important de prévoir plusieurs plans: l'ennui est notre pire ennemi.

Le petit dernier est un adepte du jouet sonore chantant une comptine à répétition? On laisse le jouet à la maison ou en soute. Il existe sur le marché des écouteurs qui limitent le volume. Très confortables, ils sont spécialement conçus pour les petites oreilles et le format de tête des enfants. On aime beaucoup la marque Kidz Gear et, en cas de soucis, ils ont un excellent service à la clientèle.

On pense à emballer de petites surprises, ce qui sèmera un peu de magie tout au long du vol. On prévoit également des surprises ou un nouveau jeu pour le retour.

Pour Air Canada Rouge, on veille à télécharger préalablement leur application sur notre tablette ou notre appareil personnel afin d'avoir accès au contenu de divertissement. Il est possible de louer des appareils à bord.

10. Au chaud tu resteras, tes couvertures tu ne saliras pas

On demande une couverture supplémentaire à notre arrivée dans l'avion. Particulièrement lors des vols long-courriers, il peut rapidement en manquer si la demande est faite plus tard. Pratique, elle peut être mise au sol à nos pieds afin de créer un mini terrain de jeu (sans obstruer le passage). Le tout permet aussi de protéger (un peu) les jouets de la saleté s'ils tombent au sol.

Bon vol en famille!

Ce billet de blogue a également été publié sur le site BB Jetlag, dont le but est «d'encourager les parents à poursuivre leurs rêves de voyages tout en transmettant cette passion à leurs enfants et en éveillant leur curiosité et leur ouverture sur le monde.»

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