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«Le chant du koï»: quatre adolescents découvrent l'amour en chantant

Bienvenue dans cette ville quelque peu étrange, où quatre adolescents, tout au long d'une année, vivent des tas d'aventures musicales, amoureuses, magiques et quasi surnaturelles.
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Bienvenue dans cette ville quelque peu étrange, où quatre adolescents, tout au long d'une année, vivent des tas d'aventures musicales, amoureuses, magiques et quasi surnaturelles; où un maire chasseur collectionne les carpes japonaises dans une piscine - les koï -, un garçon amoureux se transforme en prince poète qui galope sur son cheval, une jeune fille Boucle d'or, incapable de faire des choix, hésite pour tout et en permanence, son amie incomprise et jalouse use d'une drôle de sorcellerie, et un nouvel arrivant, poète et timide, s'exile dans une forêt pour vivre en ours solitaire.

Sous ces aspects à la fois comiques et très bizarres, ce sont toutefois les destins de quatre adolescents auxquels on croit qui se transforment à un moment crucial de leur jeune vie.

Les quatre artistes qui incarnent ces personnages bien campés et très attachants savent tout faire, jouer la comédie, chanter, danser, s'accompagner sur toutes sortes d'instruments de musique. La pièce est amusante, surprenante, inventive et très divertissante. On ne s'y ennuie pas une seconde et on voudrait qu'elle se poursuive quand le cercle de l'année est finalement bouclé. La lune aux moments où elle brille oblige les personnages à chanter malgré eux, et la pièce s'apparente à une comédie musicale légère, entraînante et très ludique.

Tout est réussi dans ce spectacle très agréable autant pour les enfants à partir de 12 ans auquel il s'adresse qu'aux adultes qui les accompagnent. Les auteurs, Jean-Philippe Lehoux pour le texte, Sylvain Scott pour la mise en scène et Arianne Bisson McLernon pour la musique, témoignent d'une créativité tous azimuts.

Sous des apparences de conte de fées avec mille trouvailles comiques et particulièrement appréciées dans la salle, le passage délicat du stade de l'enfance à celui où l'on découvre l'amour est parfaitement rendu.

Les quatre interprètes Marie-Pierre de Brienne, Kevin Houle, Myriam Fournier et Simon Rivest sont parfaits chacun dans leur rôle, avec leurs costumes amusants et bien pensés. Et pour compléter le tout, une immense marionnette, celle d'une de ces carpes japonaises aux yeux globuleux, ouvre le spectacle et semble survoler les rangs des spectateurs...

Un spectacle très réussi, œuvre du Théâtre Le Clou, qu'il ne faut pas manquer pour la semaine de relâche qui commence.

Le chant du koï, à la Maison théâtre à Montréal, du 18 au 25 février 2015

Cet article a aussi été publié sur info-culture.biz

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