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Tu es trop belle jolie Maman

En ce week-end de fête des mères, un texte de Louis-Simon Ferland circule abondemment sur les médias sociaux. Je suis très content de ne pas être une maman. Si chaque mois de mai donne lieu à un lyrisme fortement concentré sur deux jours à l'attention de nos mères chéries, je dois dire que rarement poésie aussi dégoulinante me fut offerte à déguster.
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En ce week-end de fête des mères, un texte publié sur le site de la chaîne Yoopa, écrit par Louis-Simon Ferland, circule abondemment sur les médias sociaux. Un hommage à toutes les jolies mamans.

Un extrait:

Vous avez le don de faire disparaître les bobos et apparaître les sourires. Les bons mots pour consoler, l'épaule parfaite pour s'y réfugier, les bras assez fort pour soutenir le poids du monde et assez tendres pour endormir un petit bébé agité.

Allez, un autre:

Est-ce que la fleur perd tout son charme après avoir été fécondée par l'abeille? Non. Elle se métamorphose en fruit. La fleur se laisse admirer, mais le fruit... on le savoure.

Oh, pis tiens, allez:

Je vous admire, les mamans. Vous ne vous êtes pas contentées de donner la vie. Vous avez choisi de la rendre plus belle chaque jour.

Non, franchement, ne boudez pas votre plaisir, c'est à lire.

Je suis très content de ne pas être une maman, en général, et particulièrement ce matin. Si chaque mois de mai donne lieu à un lyrisme fortement concentré sur deux jours à l'attention de nos mères chéries, je dois dire que rarement poésie aussi dégoulinante me fut offerte à déguster.

Même la Sainte Vierge est défaillante à la lecture de ce ramassis de clichés gluants de sensiblerie malhonnête. Être une mère et lire ça, je sombrerais immédiatement dans l'alcool, je me laisserais pousser le gras des cheveux, et j'arrêterais de me faire le maillot.

La perfection faite mère de ce baratin invraisemblable, cette tricherie verbeuse, poisseuse à l'envi, autant d'insultes qui ne visent non pas à honorer, bullshit, mais à rappeler les attentes mesquines de la société des hommes pour garantir la pérennité de leur toute puissance.

Je préfère encore me faire garocher, en juin, une énième perceuse, que de me faire crèmer le genre avec autant d'arrogance.

Pour finir, à ma mère à moi: tu peux défaillir n'importe quand, je serai là.

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