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La dernière légende de Noël

CONTE DE NOËL: Bientôt les consommateurs occasionnels de viandes devinrent des végétariens et glissèrent vers le végétalisme et le végétalisme fondamentaliste, tuant dans l'œuf les débats, les remises en question et les opinions contraires...
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Des contes de Noël pleins de joie, d'amour, d'espoir, de peur, de colère, de fantasmes... C'est le calendrier de l'Avent du Huffington Post Québec. Retrouvez chaque jour un conte de Noël en attendant le passage du père Noël.

«La rumeur circulait depuis plusieurs années déjà. Elle venait de l'est, des lointaines et mystérieuses contrées orientales. Au début on n'y prêta guère attention. Tout au plus quelques petits couacs dans le concert des incessantes inepties des nations.

Certes, les cercles des initiés la connaissaient, ils en discutaient depuis des années, mais théoriquement, hypothétiquement, un jeu pour l'esprit, une joute intellectuelle sans grandes conséquences et sans implications réelles. À vrai dire on n'y croyait pas vraiment et même les plus ouverts la considéraient comme le fruit des divagations de quelques esprits perturbés ou adeptes de conspirations.

Et puis si elle s'avérait réelle, il n'y avait ni péril en la demeure, ni menace potentielle pour la population civile. N'était-elle pas enfermée entre les murs infranchissables des officines du savoir? Bien sûr il existait de très minces, pour ne pas dire improbables, possibilités qu'elle s'évade de ces temples du savoir et qu'elle aille fleurir les rues et les pavés des nations, mais rien de bien inquiétant. Pourtant ce qui devait arriver, arriva. Elle s'échappa des vénérables institutions pour se répandre à l'extérieur. Dans un premier temps elle se trouva une niche dans quelques revues savantes inconnues du grand public. Rien pour écrire à sa mère, de toute façon qui lit ces revues?

Au fil de temps, relayée par Internet et par des étudiants qui depuis longtemps avaient troqué la saine réflexion, la confrontation des idées et l'esprit critique pour les combats idéologiques un brin manichéens, elle prit tranquillement racine dans la culture populaire. Au début elle était à peine mentionnée, quelques mots ici et là dans des chroniques dénonçant nos modes de vie et d'alimentation écrites par des médecins, des spécialistes, des diététiciens et des charlatans patentés, citant pêle-mêle des études provenant d'instituts de recherches certains sérieux, d'autres fantaisistes.

Rien de bien dangereux, juste des petites allusions sur les dangers de l'obésité, de la viande rouge, de la nourriture industrielle, de la restauration rapide, du cholestérol, des gras trans, du sucre et sur la pression que ces problèmes causaient sur nos systèmes publics de santé fragilisés par des décennies de compressions gouvernementales.

Ces sonneurs d'alerte nourrirent une armée de citoyens autant motivés par un désir de saine santé que par des considérations humanitaires pour les animaux et la dénonciation d'un capitalisme sauvage, déshumanisant et irresponsable.

Avec les meilleures intentions du monde et la douce arrogance des croyants aveuglés par leurs certitudes, ils distribuèrent à l'emporte-pièce des anathèmes sur tous ceux qui divergeaient d'opinions ou qui s'écartaient des croyances populaires érigées en dogme. Non pas que leurs nouvelles croyances n'étaient pas justifiées au contraire plusieurs de leurs griefs étaient pertinents et méritaient des actions autant nécessaires que draconiennes. Mais comme l'Histoire l'a prouvé plus d'une fois, la frontière entre une saine croyance et le fanatisme est très mince. Et rapidement ils cédèrent leur sens critique pour les mirages du révisionnisme et de l'intégrisme.

Bientôt les consommateurs occasionnels de viandes devinrent des végétariens et glissèrent vers le végétalisme et le végétalisme fondamentaliste, tuant dans l'œuf les débats, les remises en question et les opinions contraires. Accompagnés de vedettes populaires, grands donneurs de leçons devant l'Éternel et victimes autoproclamées d'une supposée discrimination pour leurs pratiques végétaliennes - un groupe déposa même une plainte au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU - ces nouveaux croyants s'imposèrent dans la société civile et politique comme une faction avec laquelle la classe politique devait composer.

Et puis soudainement la rumeur, qui tapie dans l'ombre nourrissait l'imaginaire collectif humain, s'imposa comme LA vérité officielle. L'Organisation mondiale de la Santé sonna la première cloche. Dans son étude l'organisme démontrait, mais avec précautions, les relations entre la viande rouge, les charcuteries et le cancer. L'onde de choc provoquée par l'OMS se transforma en un véritable tsunami qui déferla rapidement sur l'humanité alimentée par le militantisme hystérique des partisans de l'abolition de la viande rouge qui profitèrent de l'occasion pour s'imposer.

Le Conseil des droits de l'homme et du bovin

C'est à ce moment que les bovidés décidèrent de montrer au reste de la planète qu'ils savaient parler. Eh oui! Depuis le temps qu'ils nous côtoyaient, ils avaient fini par comprendre et assimiler parfaitement notre langage, même s'ils appuyaient un peu trop lourdement l'accent tonique, ce qui rendait quelques fois les propos des vaches du sud des États-Unis incompréhensibles. Mais bon, il ne faut quand même pas faire la fine bouche.

Même si ces sacrés petits cachotiers de bovidés parlaient et lisaient nos dialectes depuis plusieurs siècles, ils s'étaient bien gardés de nous le faire savoir. Il faut dire que la répression que nous avions exercée sur les singes après leur révolte ne les encourageait pas à ouvrir un dialogue avec nous. Mais en ce froid matin de fin de décembre, ils se présentèrent devant l'Assemblée générale de l'ONU réclamant une réunion spéciale extraordinaire pour discuter d'enjeux communs à leur nation et aux nôtres. Si vous aviez vu la surprise des délégués humains lorsqu'ils entendirent pour la première fois les bovidés parler. À côté de leur stupéfaction, celle de singes qui entendirent le célèbre «Je t'interdis de mettre tes pattes sur moi» de Charlton Heston était de la petite bière.

Après le tumulte de la surprise et les nombreux rappels à l'ordre du président de l'Assemblée - le délégué de la Russie s'amusa même à frapper son bureau de son soulier, sans doute pour nous rappeler le geste d'un de ses illustres aïeuls, Nikita Khrouchtchev - le représentant des bovidés fit entendre de sa très belle voix basse, ondulante, hypnotisante, digne de Barry White lorsqu'il entonnait You're my first, my last, my everything, ses doléances contre l'humanité. L'élégant représentant tendait la main, il était prêt à oublier le passé et offrait la possibilité de signer un partenariat respectueux à la fois des droits humains et bovidés.

Après des nuits de réflexions et des mois d'âpres négociations, un pacte de non-agression entre les deux races était signé. En plus d'un siège à l'ONU, au Conseil de sécurité - parce qu'en bout de piste les petites guéguerres humaines affectaient aussi les vaches, les bœufs et les veaux- au Conseil des droits de l'homme - qui deviendra le Conseil des droits de l'homme et du bovin - les bovidés firent reconnaitre le droit à bonheur et à une vie paisible, sans menace ou intimidation. Désormais il était interdit de tuer, de manger ou d'utiliser quoi que ce soit qui proviennent des bovidés sans leur autorisation. Une décision qui, on s'en doute, mit en colère et accessoirement en faillite les abattoirs, les fermiers, les bouchers, les laitiers, les toréros et tous ceux dont la vie économique tournait autour du bœuf.

En guise de bonne volonté les représentants humains acceptèrent de bannir tous les termes et expressions qui semblaient discriminatoires envers leurs nouveaux partenaires. Exit les mots comme vacheries, exit les expressions comme avoir un front de bœuf, mettre la charrue avant les bœufs, exit les fables comme Perette et le pot au lait, exit les chansons comme Milk Cow Blues, le respect de nos nouveaux partenaires exigeait une novlangue et une «novculture» qui allait bientôt avoir plus de mots bannis que de mots en usage.

L'annonce du traité fut suivie d'une explosion de joie dans les principales capitales. Une grande fête, des réjouissances monstres, des bals populaires- où ma foi les bovidés se révélèrent de talentueux danseurs - des feux d'artifice et des célébrations gigantesques qui reléguaient celles de la fin de la Seconde mondiale au rang d'épluchette de blés d'Inde d'un village perdu dans le cul du monde. Une ère de prospérité, de paix et d'amour infini s'ouvrait enfin pour l'humanité. Certains pasteurs plus enthousiastes que les autres évoquèrent même les fameux mille ans de sérénité promis par l'Apocalypse et l'érection de cette nouvelle Jérusalem céleste annoncée par St-Augustin et chantée par Genesis dans Super's ready.

Hélas les bovidés n'étaient pas les seuls à maîtriser la parole. Oh que non! Et bientôt ce fut les porcs qui firent leur entrée dans le concert des nations, puis les volailles de la basse-cour dont les dindes, qui organisèrent des actions très médiatisées les jours de l'Action de grâce, de Thanksgiving et des fêtes de Noël.

Semaine après semaine la vénérable ONU accueillait de nouveaux animaux et de nouveaux oiseaux qui réclamaient eux aussi le droit à une existence paisible et heureuse. Les fonctionnaires de l'institution devenaient fous à force d'ajouter de nouveaux articles à la Déclaration universelle des droits humains et des bovidés qui très rapidement changea de nom pour celle des droits humains et des animaux, oiseaux et poissons. Oui, oui les poissons aussi se joignirent à l'Assemblée, ce qui demanda beaucoup d'aménagements architecturaux pour le vieux bâtiment de New York.

Alliés aux environnementalistes et aux défenseurs des droits des animaux, les animaux qui avaient maintenant le droit de vote dans la plupart des pays du monde prirent le pouvoir légalement et transformèrent peu à peu les sociétés humaines. Ils présentèrent des projets de loi qui bouleversèrent complètement nos habitudes. Rapidement l'interdiction totale de consommer tout produit animal fut décrétée. Légalement elle existait déjà depuis le premier traitée, mais une certaine tolérance, selon certaines conditions et dans certaines situations très précises, était pratiquée par les autorités. Mais avec ce nouveau décret, il n'était plus question de tolérer les écarts, la consommation de viande chez les humains était maintenant passible de la peine de mort.

Les animaux, je l'ai su par la suite, espéraient ainsi provoquer une famine qui mènerait les humains à se livrer une guerre fratricide et à s'éliminer de la surface de la planète. Comme les dinosaures ils avaient eu leur chance de régner sur la création et ils l'avaient bousillée. Il était temps de passer le relais aux animaux qui allaient sûrement faire mieux que les bipèdes, du moins c'était la croyance qui circulait chez les différentes populations animales et chez leurs alliés, les végétariens - qui furent rapidement chassés de la coalition pour cette fâcheuse tendance à consommer encore un peu de poisson, d'œufs et de lait - et surtout les végétaliens, de plus en plus dogmatiques.

Ironiquement le lien que l'OMS établissait entre la consommation de la viande et l'agressivité humaine, qu'aucun scientifique ne prenait au sérieux, s'avéra vrai. Et la guerre rêvée par les animaux ne vit jamais le jour puisque l'homme débarrassé de son goût de viande fraîche perdit son instinct de prédateur et ses velléités guerrières. Au contraire ils devenaient affables, polis, respectueux, tolérants et sensibles aux besoins des autres. Pire encore ne se tapant plus dessus ils dépensèrent toute leur énergie dans les relations sexuelles. Avec le résultat qu'ils se reproduisaient plus vite que les lapins sur le plateau des télétubbies, même si l'expression avait disparu de nos dictionnaires. La population humaine croissant trop rapidement, les animaux s'inquiétèrent pour les réserves de nourriture disponibles. Avec leur boom démographique humain et leur appétit insatiable pour les fruits et les légumes, surtout les brocolis pourtant terreur de nos années de jeunesse, les êtres humains risquaient de complètement engloutir tout ce que la terre produisait d'aliments. L'ombre de la famine planait sur la nouvelle société.

La revanche des citrouilles

La nouvelle assemblée de l'ONU planchait sur une solution quand arriva soudainement une délégation de citrouilles parlantes qui réclamaient elles aussi le droit à l'existence paisible et à la recherche du bonheur. Décidément toutes les créatures de la planète savaient parler, mais manifestement aucune d'entre elles ne voulait discuter avec les humains, du temps où ils dominaient la création. Faut les comprendre surtout les citrouilles qui ont été quand même sauvagement torturées lors des célébrations de l'Halloween. Elles furent bientôt suivies des autres fruits et des légumes, des créatures transgenres comme les tomates dont les spécialistes s'obstinaient encore sur leur nature, des fines herbes, des plantes, des arbres, dont les fameux Ents, etc. Après le règne animal, le règne végétal entrait dans la danse et réclamait des droits.

La situation devenant de plus en plus inextricable, les animaux et les végétaux conclurent une alliance et élaborèrent une solution finale sans consulter les représentants humains. Peu à peu ils les affamèrent. Ces derniers n'eurent plus d'autres choix que de pratiquer le cannibalisme. Dans un premier temps ils confectionnèrent des galettes à partir de plus vieux membres de la communauté, qu'ils commercialisèrent sous le nom de Soleil Vert. La situation ne dura qu'un temps puisqu'à la différence des fruits et des légumes qui poussent régulièrement, le petit vieux est une nourriture qui demande beaucoup de temps pour atteindre sa maturité et comme la ressource n'est pas inépuisable la société se trouva rapidement en pénurie.

Il fallut donc trouver d'autres volontaires pour nourrir la population. Malheureusement les candidats ne se bousculaient pas au portillon. C'est ici que nous avons regretté le doux moment où les religions régissaient nos vies, c'était plus facile à cette époque de se trouver des boucs émissaires volontaires. Oups désolé j'ai encore employé une expression illégale! Les plus puissants utilisèrent une kyrielle de subterfuges pour trouver de la viande humaine fraîche, dont des fausses loteries comme la courte paille. Plus les humains recommençaient à consommer de la viande, même humaine, plus l'agressivité revenait. Au bout de quelques années, l'humanité régressa et la fameuse guerre fratricide rêvée par les animaux se concrétisa.

Quand la majorité de la population humaine disparut dans le fracas des combats, les animaux firent cesser le massacre. Ils prirent la poignée de survivants, une centaine, deux cents tout au plus et les placèrent dans des musées d'histoire naturelle, aux côtés des dinosaures dans la section espèces disparues. Moi qui avais rêvé dans mes folles années d'enfance de me retrouver au musée, mon vœu était enfin exaucé. Sauf que ce n'était pas pour une contribution culturelle, scientifique ou intellectuelle exceptionnelle et marquante pour l'humanité. Non mon entrée dans la légende était due à mon statut de légende, l'un des derniers spécimens d'une race désormais disparue, le dodo humain.»

Le vieux conteur se tût, se berça tout doucement sur sa chaise, sortit du tabac de sa bague, bourra son immense pipe fine comme celle de Gandalf, en tira une immense bouffée qu'il rejeta dans l'air en différentes formes géographiques qui soulevèrent des OH d'admiration de la part des jeunes écoliers cornus impressionnés. Même si les législateurs animaliers avaient interdit la consommation de tabac, les dirigeants trouvaient que la fumée donnait un air d'authenticité aux humains. Ils les avaient donc soustraits à la loi, sans imposer une obligation de fumer ils avaient quand même fortement suggéré aux survivants de fumer la pipe ou le cigare. Dans leur grande sagesse les dirigeants avaient compris la fascination que la fumée avait sur les animaux qui jour après jour venaient écouter avec plaisir les histoires des anciens jours racontées avec verve par les anciens rois, peuple déchu, jouet d'un dieu qui s'en était lassé devant leur incapacité à s'entendre et à se respecter. Tous étaient unanimes, personne ne racontait comme un homme. Depuis qu'ils étaient dans les musées, l'achalandage augmentait constamment, année après année.

Après de longues minutes de silence, le conteur ridé sortit de ses pensées et regarda sa montre. Il vida sa pipe en la cognant sur sa table à café, un autre rituel que la foule adorait, se leva, regarda l'auditoire à travers les barreaux qui l'empêchait de sortir, mais en avait-il encore la force et l'envie, il n'en était pas certain, et repris la parole.

«Maintenant vous allez me demander quelle est la morale de cette histoire? J'en sais foutrement rien.» Les plus jeunes parmi l'auditoire applaudirent bruyamment, ils adoraient quand les humains devenaient un peu vulgaires, un autre charme de la nature humaine. Les animaux étaient tellement politiquement corrects, trop prévisibles. «Donnez-lui la putain de morale que vous voulez ou dites-vous que ce sont les divagations d'un vieux fou, j'ai pas la pêche aujourd'hui. Un autre copain a disparu. Il était au Musée de Cincinnati, on l'a trouvé mort ce matin avant sa performance. Si ça continue je vais être le dernier de ma race et c'est une putain de possibilité - une nouvelle salve d'applaudissements- qui ne m'enchante pas. Alors comme c'est la journée de la lumière aujourd'hui, qu'on nommait dans ma jeunesse Noël, et qu'on doit se faire des présents, souhaitez-moi une mort rapide afin que je puisse allez voir cet enfoiré de créateur et lui dire ma façon de penser.» Cette dernière tirade rendit la foule complètement délirante. «Définitivement se dit le propriétaire du musée il est dans une grande forme aujourd'hui.»

Quand la foule fut un peu calmée, le conteur continua sa longue tirade. «C'est ça, pour Noël petit Jésus apportez-moi la mort.» Il se tut de nouveau, devant une foule le souffle coupé, accrochée à ses lèvres, attendant l'ultime punch. «Maintenant quittez mon domaine rapidement bande de connards. Je dois prendre mon repas de Noël, si on peut nommer ça un repas. En espérant que je n'aurais plus à revoir vos sales tronches d'enfoirées et vos mioches mal élevés.» Une finale grandiose, aussi grandiose que l'ovation qui suivit.

Une fois la foule partie, le conteur regarda son souper. Pour l'occasion on lui avait donné un repas traditionnel de sa jeunesse, une vieille dinde dure comme de la roche, morte de vieillesse dans la journée - une version aviaire du Soleil Vert - des légumes rabougris, sans goût, sans tendreté, une salade de choux douteuse, qui ressemblait plus à de la nourriture chimique qu'à une véritable salade de choux et du gravy gras et brun pour cacher le tout.

Malgré la médiocrité du repas, il lui rappela sa jeunesse et plus que jamais il souhaita comme cadeau de Noël, comme les années précédentes et comme les très nombreuses et longues décennies qui suivront, de mourir.

Mais la mort ce n'est pas le lot des légendes...

LES CONTES DE NOËL DU HUFFINGTON POST QUÉBEC

- 1er décembre - Un joli compte de Noël - Réjean Bergeron

- 2 décembre - Le père Noël n'existe pas - Bianca Longpré

- 3 décembre: Le dernier cadeau - Yannick Marcoux

- 4 décembre: Pour Noël, j'aimerais manger trois fois par jour... - Virginie Chaloux Gendron

- 6 décembre: Pour toi chère Clotilde - Patrick Laperrière

- 8 décembre: Un Noël de plus en célibataire - Isabelle Tessier

- 9 décembre: Un Noël dans le Bronx - Steve E. Fortin

- 10 décembre: L'étrange histoire de Monsieur Perdu - Karim Akouche

- 11 décembre: Le conte «trash» de la cloche - Josée Durocher

- 12 décembre: Les doux Noëls silencieux d'une petite autiste - Marie Josée Cordeau

- 13 décembre: 24 décembre, 1001 Notre-Dame - Steve Marchand

- 15 décembre: L'histoire d'un conte... - Pascal Henrard

- 16 décembre: Un Noël dans la solitude - Suzie Pelletier

- 17 décembre: Ceci n'est pas un conte pour enfants - Anne-Marie Dupras

- 18 décembre: L'invention diabolique de la fête de Noël - David Sanschagrin

- 19 décembre: Un Noël de peluche - Florence Meney

- 20 décembre: Le petit garçon qui disait non - Nicolas Whiting

- 21 décembre: Cher père Noël - Caroline Dubois

- 22 décembre: La dernière légende de Noël - Robert Laplante

- 23 décembre: Un pas vrai conte de Noël - Claude Aubin

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