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Le SPGQ au Forum social des peuples pour défendre sa loi protégeant les divulgateurs

Une solide loi sur la protection des divulgateurs permettra aux professionnels travaillant pour le gouvernement du Québec de jouer pleinement leur rôle de véritables gardiens de la qualité et de l'intégrité des services publics.
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Le Forum social des peuples, premier du genre au Canada qui se tient à Ottawa du 21 au 24 août, constituera un moment charnière et stratégique pour le syndicalisme et l'ensemble de la société civile. Il permettra, notamment, de tisser des alliances pour contrer les politiques néolibérales et néoconservatrices qui gangrènent le Canada.

En collaboration avec l'Association canadienne des agents financiers (ACAF),

le SPGQ tiendra un atelier-conférence sur l'importance de mettre en place une loi pour protéger les divulgateurs d'actes répréhensibles. Il s'agit là de l'un des plus importants chevaux de bataille du SPGQ, comme en fait foi le dépôt d'un mémoire sur ce sujet à la commission Charbonneau. Cette conférence se tiendra le 22 août 2014, de 14 h 45 à 16 h 45, dans la salle 1095 du Pavillon Vanier, à l'Université d'Ottawa.

Il est essentiel qu'une loi vienne protéger les divulgateurs d'actes répréhensibles si l'on veut mettre un terme à la corruption et à la collusion. C'est le message que je livrerai au nom des 25 500 membres du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), dans une conférence prononcée devant les participants au Forum social des peuples.

S'appuyant sur l'examen des lois et des meilleures pratiques des gouvernements occidentaux et exposant les coûts de la corruption dans le monde, le SPGQ propose la mise en place d'une loi et de différents mécanismes pour garantir l'intégrité de l'État québécois et ainsi freiner la collusion et la corruption au sein des marchés public et parapublic.

Mon allocution sera suivie de celle de l'ACAF qui résumera l'état de La Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d'actes répréhensibles. Cette loi fédérale visait à procurer aux employés du secteur public fédéral un processus sûr et confidentiel de divulgation d'actes répréhensibles graves dans les milieux de travail et à les protéger des mesures de représailles.

Malheureusement, le bilan de son efficacité est considéré comme étant très faible, sachant que le gouvernement harper a ordonné plus d'enquêtes pour débusquer les divulgateurs et leur en faire payer le prix, que le nombre de plaintes traitées et retenues par le commissaire à l'intégrité. Le SPGQ a justement tenu compte des raisons de l'inefficacité de cette loi dans le cadre de ses recommandations au gouvernement du Québec à cet effet.

Notons que l'ACAF constitue une organisation de plus de 4 500 agents financiers dans la fonction publique fédérale. À ce titre, l'ACAF formule des recommandations qui ont abouti à des changements de politiques ayant contribué à la saine gestion des fonds publics fédéraux.

Ce n'est pas pour rien que le SPGQ souhaitait la participation de l'ACAF pour collaborer à son atelier-conférence. Les représentants de cette organisation, tout comme nous au SPGQ, luttent contre la corruption et pour la protection des divulgateurs partout dans le monde, et ce, auprès de diverses organisations nationales et internationales. Ils étaient à nos côtés à l'OIT au printemps dernier pour convaincre, avec succès, les pays membres et le groupe des employeurs de la justesse d'adopter les normes internationales pour lutter contre la collusion et la corruption en protégeant les divulgateurs d'actes répréhensibles. Donc, ACAF et SPGQ, mêmes combats!

Une solide loi sur la protection des divulgateurs permettra aux professionnels travaillant pour le gouvernement du Québec de jouer enfin pleinement leur rôle de véritables gardiens de la qualité et de l'intégrité des services publics. La commission Charbonneau nous l'a clairement démontré : un changement de culture s'impose à cet effet!

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Avril 2018

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