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Élections partielles: vent en poupe, souquez ferme

Les derniers résultats de 2014 permettent de tirer deux autres conclusions : l'élan libéral se confirme et se transforme en gains concrets (il ne s'agit plus seulement de victoires morales), et la situation des néodémocrates ne cesse de se détériorer.
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Stephen Harper était au comble de la manipulation lorsqu'il a décidé que quatre élections partielles fédérales se tiendraient le lundi 30 juin, soit au beau milieu du pont de la fête du Canada. Ce faisant, il entravait le processus électoral au maximum, puisqu'à la fois la participation électorale et la couverture médiatique étaient réprimées de fait, afin que ces votes semblent sans importance.

Mais l'excellent résultat de Justin Trudeau et du Parti libéral ne peut être déguisé ni minimisé.

En Ontario, dans la circonscription déjà détenue par les Libéraux (Scarborough--Agincourt), le parti a été réélu, fort d'une majorité de 60 % pour Arnold Chan. Dans l'ancienne circonscription de la candidate vedette néodémocrate Olivia Chow (Trinity--Spadina), le NPD a dû s'incliner devant le libéral Adam Vaughan, qui a obtenu 53 % des voix.

En Alberta, dans la circonscription de Macleod, le libéral Dustin Fuller est arrivé en deuxième place après les conservateurs, ayant toutefois quadruplé le vote libéral. Dans Fort McMurray--Athabasca, Kyle Harrietha, également deuxième, a fait passer le vote libéral d'un maigre 10 % à plus de 35 % (le meilleur résultat depuis 1968).

Les libéraux ont donc remporté deux Or et deux Argent. Dans tous les cas, le vote populaire a bondi - de plus de 20 points de pourcentage en moyenne.

Si les conservateurs ont défendu leurs deux circonscriptions en Alberta, ils ont été largement battus par les premier et deuxième finissants dans Scarborough--Agincourt et Trinity--Spadina respectivement. Et dans tous les cas, leur part du vote a reculé -- de plus de 12 points en moyenne.

Pour le NPD, les résultats ont été catastrophiques. Ils ont été décimés dans leur fief de Trinity -Spadina et ont peiné à obtenir la troisième place ailleurs. Le vote néodémocrate a fléchi dans tous les cas - de plus de 9 points en moyenne.

Cette tendance se confirme depuis l'élection générale de 2011.

En 2012, nous avons également eu quatre élections partielles, au cours desquelles le vote libéral a augmenté de plus de 6 %, alors que le vote conservateur s'est effondré de 11 %, et celui des néodémocrates a chuté de plus de 5 %.

En 2013, même scénario. Les libéraux ont augmenté leur part de 19 %, alors que les conservateurs renonçaient à 12 % et les néodémocrates, 5,5 %.

Les derniers résultats de 2014 permettent de tirer deux autres conclusions : l'élan libéral se confirme et se transforme en gains concrets (il ne s'agit plus seulement de victoires morales), et la situation des néodémocrates ne cesse de se détériorer.

Depuis au moins un an, les sondages d'opinion trahissent un malaise croissant avec le gouvernement Harper. Les Canadiennes et les Canadiens n'aiment ni l'objectif des conservateurs ni le chemin qu'ils prennent pour y arriver. Ils n'ont plus confiance en M. Harper et veulent un changement.

Mais pas n'importe lequel. Ils veulent un nouveau gouvernement qui soit différent, mais surtout nettement meilleur. Et voilà la clé du succès de Justin Trudeau.

Justin élabore un plan de croissance économique, d'équité sociale et de renouveau démocratique qui contraste avec la pénible médiocrité du régime Harper. Il véhicule un message d'espoir et d'encouragement à la classe moyenne et aux Canadiens qui travaillent fort pour réussir.

Qui plus est, Justin s'entoure d'une équipe forte de candidat(e)s qui partagent sa vision et savent la concrétiser. Il comprend les choses. Il sait que le leadership ne se manie pas en solo; il faut plutôt une équipe de gens très compétents de chaque coin du Canada, dotés des connaissances nécessaires pour bien gouverner ainsi que de la détermination de représenter les Canadiennes et les Canadiens avec authenticité.

Le leadership de Justin s'avère bien plus concret, intéressant et efficace que la futile compétition que se livrent Harper et Mulcair pour vous décevoir.

Il reste encore beaucoup à faire, mais Justin prépare l'occasion que les Canadiens pourront saisir - enthousiastes et confiants - pour opérer un vrai changement positif au pays.

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25 avril 2014

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