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On ne le répétera jamais assez, Pauline Marois a utilisé le Sommet sur l'éducation supérieure, tenu plus tôt cette semaine, pour payer la facture de son élection. C'est le contribuable qui paie la note et l'avenir de la jeunesse qui est mis à mal! Alors que le 21e siècle sera le siècle du savoir, où la qualité de l'éducation, la persévérance scolaire et l'augmentation du taux de diplomation universitaire seront la clef du succès, c'est avec grande déception que j'ai écouté les discussions du Sommet. Ce fut un rendez-vous manqué.
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On ne le répétera jamais assez, Pauline Marois a utilisé le Sommet sur l'éducation supérieure, tenu plus tôt cette semaine, pour payer la facture de son élection. C'est le contribuable qui paie la note et l'avenir de la jeunesse qui est mis à mal!

Alors que le 21e siècle sera le siècle du savoir, où la qualité de l'éducation, la persévérance scolaire et l'augmentation du taux de diplomation universitaire seront la clef du succès, c'est avec grande déception que j'ai écouté les discussions du Sommet. Ce fut un rendez-vous manqué.

Les associations étudiantes collégiales et universitaires ont monopolisé le débat sur les frais de scolarité. Pauline Marois a à peine effleuré les questions les plus importantes pour éviter que dès maintenant, son exercice de relation publique ne se transforme en fiasco. Pourtant, nous allons tous payer le prix de ce manque de vision.

Le Québec doit investir dès maintenant pour contrer le décrochage scolaire et pour augmenter le taux de diplomation de ses étudiants. Dans la nouvelle économie du savoir, la concurrence entre les États dépendra de notre capacité à développer les meilleurs cerveaux et à les faire travailler au profit de notre société. Cessons de limiter nos débats aux frais de scolarité et au financement des universités! Les véritables enjeux de l'avenir sont de redonner le goût des études et de valoriser la réussite.

Nous devons adopter une approche nouvelle et nous poser des questions difficiles et audacieuses, par exemple la pertinence des Cégeps dans leur forme actuelle. Notre avenir dépend de la jeunesse et de la qualité de son éducation. Agissons sans tarder pour réduire le décrochage scolaire, investir de façon permanente en recherche et augmenter le taux de diplomation universitaire des jeunes Québécois.

Le Parti libéral du Québec a été un véhicule de changement à chaque fois qu'il s'est ouvert aux débats et qu'il a donné la parole à ses militants. Je veux leur redonner cette parole. Je veux redonner à notre parti le goût des débats. Notre parti a façonné le Québec moderne. Pour nous projeter dans l'avenir et continuer de faire progresser le Québec, nous devons nous attaquer maintenant aux vrais enjeux, notamment en éducation. Il en va de l'avenir des générations à venir et toute notre société. Un sommet pour créer l'illusion de le faire ne règle rien. À tout pelleter devant soi, on finit inévitablement par s'enliser. C'est là où nous conduit le manque de vision de Pauline Marois.

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