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Bain Capital et l'image de Mitt Romney: Dr Jekyll ou Mr Hyde ?

Depuis quelques jours, les républicains et les démocrates s'échangent des publicités qui visent à définir dans l'esprit des électeurs américains l'image de Mitt Romney que ceux-ci garderont en tête jusqu'en novembre. C'est important, car c'est maintenant que les électeurs indépendants et peu politisés commencent tout juste à s'ouvrir à la campagne présidentielle.
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AP

Depuis quelques jours, les républicains et les démocrates s'échangent des publicités qui visent à définir dans l'esprit des électeurs américains l'image de Mitt Romney que ceux-ci garderont en tête jusqu'en novembre. C'est important, car c'est maintenant que les électeurs indépendants et peu politisés commencent tout juste à s'ouvrir à la campagne présidentielle. Depuis plusieurs mois, Mitt Romney martèle le message que son expérience dans le secteur privé, comme gestionnaire des fonds de capital de risque de la firme Bain Capital, lui donne la crédibilité économique pour confronter le Président Obama sur le terrain où il le croit le plus vulnérable : l'économie.

Mais quelle sera l'image de Mitt Romney que les électeurs retiendront ? Est-ce que ce sera l'affable Dr Jekyll ou le monstrueux Mr Hyde ? Est-ce que Bain Capital a été un instrument de création d'emplois, comme souhaitent le faire croire les républicains, ou une machine à engranger des profits faramineux tout en envoyant les travailleurs au chômage, en allant jusqu'à leur dérober ce que leur modeste fonds de retraite avait investi dans leur entreprise. Alors, est-ce que le Mitt Romney de Bain Capital était un bienfaiteur ou un vampire ?

Évidemment, les républicains mettent l'accent sur le positif. Au cours de la campagne primaire, l'équipe Romney s'était exposée à des ennuis en émettant des estimés chiffrés du nombre d'emplois qui ont été créés dans le cadre des investissements les plus fructueux à long terme de Bain Capital. Un estimé de 125 000 emplois avait été lancé à un certain moment, mais il s'est vite avéré impossible de faire une comptabilité exacte du solde des emplois créés ou éliminés par Bain. Par exemple, la chaîne Staples (Bureau en Gros) est un succès de Bain qui a créé des milliers d'emplois dans ses grands magasins-entrepôts, mais combien d'emplois ont été perdus en retour dans les petites papeteries qui ont dû fermer leurs portes ? Pour éviter cette comptabilité gênante, les républicains misent maintenant sur des histoires qui mettent en évidence la création d'emplois stables dans des domaines très difficiles. Comme on ne peut pas gagner grand-chose en assénant des chiffres à l'électeur moyen, qui ne les comprend pas, on préfère miser sur des histoires qui en appellent directement aux émotions. Dans l'imagerie de la campagne Romney, Bain faisait littéralement pousser des usines dans des terrains vagues. Le capitalisme à la Romney/Bain n'est rien de moins que l'incarnation du « American Dream »

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