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Comment Newt Gingrich pourrait défaire Barack Obama

Oui, vous avez bien lu : Newt Gingrich. Depuis le début de cette campagne, il me paraît assez évident que le candidat Mitt Romney ne peut pas, à lui seul, défaire le Président Obama. Pour ce quatrième épisode de la série « Les républicains qui pourrait défaire Obama », mon choix risque toutefois de faire des incrédules.
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Oui, vous avez bien lu : Newt Gingrich. Depuis le début de cette campagne, il me paraît assez évident que le candidat Mitt Romney ne peut pas, à lui seul, défaire le président Obama. Pour ce quatrième épisode de la série « Les républicains qui pourrait défaire Obama », mon choix risque toutefois de faire des incrédules. Qu'est-ce que Newt Gingrich vient faire dans cette histoire ? Sa campagne n'est-elle pas morte et enterrée ? Le Prof Martin est-il en train de débloquer ?

En fait, le Newt Gingrich dont je parle n'est pas le candidat bedonnant et deux fois divorcé qui croit encore sans doute, dans des moments de délire occasionnels, à ses chances de renverser la convention de son parti à Tampa à la fin d'août et construire une base sur la lune avant la fin de son deuxième mandat. Non, il s'agit plutôt de Newt Gingrich, le jeune et encore svelte professeur d'histoire d'un obscur collège de Géorgie, qui a gagné un siège au Congrès en 1978 et s'est immédiatement mis en tête de transformer cette institution afin de permettre à son parti de renverser la majorité historique que les démocrates y tenaient depuis le New Deal.

Comme le racontent Thomas Mann et Norman Ornstein dans leur ouvrage incontournable (It's Even Worse than It Looks), son plan était simple : les républicains devaient ignorer la règle non écrite de la collaboration bipartisane et offrir une opposition obstinée et systématique, tout en minant la réputation du Congrès et de sa majorité démocrate. À terme, les électeurs s'élèveraient contre un Congrès dysfonctionnel en cherchant à remplacer leur représentant et ce serait la majorité démocrate qui écoperait. Ça a pris un certain temps, mais c'est ce qui est arrivé en 1994, alors que Gingrich était élevé à la position de président de la Chambre (speaker). Après avoir perdu leur majorité en 2006 et la Maison Blanche en 2008, c'est la stratégie qui a été adoptée par les républicains dès l'arrivée de Barack Obama au pouvoir.

Lire la suite de ce billet sur le blogue de Pierre Martin.

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