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Moins de pauvreté : merci, capitalisme

Bref, contrairement aux idiots utiles à la SC, prenez le temps de remercier le capitalisme pour vous avoir sorti, vous et plus de cinq milliards d'humains, de la pauvreté abjecte et de la misère qui caractérisait les humains depuis deux millions d'années.
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Comme les médias ont focalisé leur attention sur les pauvres, pauvres fermiers qui ne pourront plus vendre à cause du traité de commerce avec le Pacifique, vous avez sans doute manqué une nouvelle d'une très grande importance. En effet, pour la première fois de l'histoire, moins de 10% de la population mondiale vit dans la pauvreté extrême. Et ce malgré le changement de cette définition - vivre avec 1,90$ ou moins, alors que c'était 1,25$ avant. Qui doit-on remercier pour cet apparent miracle?

Les syndicats? Surtout pas. Cette organisation est responsable de l'appauvrissement des travailleurs, car ils ne peuvent plus travailler. C'est de l'économie 101 : quand le plancher salarial de la convention collective est plus haut que ce que le marché demande, il y a un surplus de travailleurs, c.-à-d. du chômage. Les syndicats peuvent donc se féliciter de créer du chômage structurel, mais aussi des dépenses publiques faramineuses en avantages sociaux de toutes sortes. Sans compter qu'avec leurs viles prétentions d'avoir droit à l'argent des autres, ils n'aident pas du tout l'emploi.

Les gouvernements? Encore moins. Étant responsables de toutes les crises économiques des 100 dernières, ils sont en fait de grands créateurs de pauvreté. D'une réglementation étouffante exigeant qu'un vendeur ambulant de nourriture soit à 300 mètres d'un restaurant à l'exigence qu'une tresseuse de cheveux suive 2 000 heures de cours n'ayant aucun rapport avec son art, en passant par une gestion de l'offre qui coûte très cher aux ménages les plus pauvres ou des impôts qui découragent le travail, ils n'ont rien à voir avec la réussite mentionnée plus haut.

Mais alors qui? Qui (ou quoi) peut avoir extirpé autant de gens de leur état de nature : sans ressource, à la merci des éléments et de barbares sans scrupule? Il s'agit bien sûr du seul système économique et social qui a permis de tirer l'humanité de cette misère qui l'a caractérisée jusqu'à la révolution industrielle : le capitalisme (ou du moins, les brides qui en subsistent).

En effet, jusque vers 1750, l'Europe ressemblait affreusement au conte Anthem : chacun naissait dans une caste presque bétonnée et il était impossible d'en sortir. Pour s'assurer de leur solidification, plusieurs gouvernements ont passé des lois exigeant qu'un apprenti passe sept longues années à apprendre d'un maitre avant d'exercer un métier, ce qu'Adam Smith dénonçait vigoureusement.

Toutefois, sans crier gare, une révolution a commencé il y a quelque 260 ans. À la suite de l'invention d'une « simple » machine, ainsi qu'à des circonstances favorisant l'accumulation de capital, il était maintenant possible d'obtenir à très bon marché (et à qualité raisonnable) des produits qu'il fallait soit faire soi-même, soit acheter à fort prix d'un marchand ayant un monopole. Il était également possible de se sortir de la mendicité, de la famine et/ou d'une agriculture de subsistance éreintante pour pouvoir gagner une fortune (relativement parlant).

Non, je ne voudrais pas travailler en usine. Par contre, confronté aux choix de l'époque, je m'y serais sans doute rué sans arrière-pensée.

Quel est le rapport avec le capitalisme? Ce système est, jusqu'à présent, le seul qui permette à l'esprit humain de réaliser son plein potentiel. Si le gouvernement anglais n'avait pas été influencé par l'esprit des Lumières, il aurait cédé aux luddites et aurait ordonné que les machines soient détruites. Si les syndicats avaient été en charge à cette époque, ils auraient aussi stoppé la progression technologique et exigé que les travailleurs aient plus de repos. Ces derniers ne le voulaient pas et Marx lui-même l'a reconnu dans son infâme Le Capital.

Ça se voit encore aujourd'hui dans les pays du Tiers-Monde. Là-bas, les gens se bousculent pour travailler dans ces mal-nommés ateliers de misère afin de pouvoir se sortir de la vraie misère. Avec un salaire 5 à 10 fois plus élevé qu'ailleurs, c'est leur meilleure chance de pouvoir espérer une vie où ils peuvent vivre de façon autonome.

Bref, contrairement aux idiots utiles à la SC, prenez le temps de remercier le capitalisme pour vous avoir sorti, vous et plus de cinq milliards d'humains, de la pauvreté abjecte et de la misère qui caractérisait les humains depuis deux millions d'années. Ayez une pensée pour tous ces grands esprits qui ont découvert qu'il est dans notre intérêt personnel de coopérer avec les autres, mais aussi que la richesse n'est pas une valeur fixe; elle peut être agrandie.

Et pour ceux qui doutent encore des bienfaits de l'économie de marché, je vous invite à comparer les États-Unis et l'Argentine depuis 100 ans. Je vous invite aussi à me donner, hormis Tetris, une invention qui nous sert encore qui a survécu au Rideau de fer.

Si, malgré toutes les preuves accablantes des bienfaits de l'économie de marché, vous décidez quand même de la dénoncer, grand bien vous en fasse; nous sommes dans un pays libre. Toutefois, afin que vous puissiez enfin vivre heureux, veuillez s'il vous plait vous terrer au fond d'un bois et retourner au style de vie des hommes des cavernes. vous serez heureux puisqu'il n'y aura aucun capitalisme... si vous survivez.

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