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Intelligence : que se passe-t-il à gauche?

Il est certain qu'une minorité s'enrichit plus vite et qu'il y a «inégalité» de la richesse.
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Dans son dernier billet, Karel Mayrand n'y va pas de main morte contre ce qu'il appelle la droite radicale. Il l'accuse de faire primer l'idéologie et les opinions sur les faits.

J'ai failli m'étouffer de rire avec mon café en lisant une telle grossièreté. Non, je ne nie pas qu'une telle chose existe « à droite » (chez les gens prônant moins de gouvernement). Aux États-Unis particulièrement, les conservateurs prônent un gros gouvernement comme en font foi leur fétichisme envers l'armée et l'interventionnisme dans les affaires internes d'autres pays. Par contre, l'idéologie et l'opinion sont le moteur même de « la gauche » (prônant plus d'intervention du gouvernement dans la vie des gens).

On n'a qu'à regarder leurs idées économiques pour s'en convaincre. Selon eux, les riches s'enrichissent et les pauvres s'appauvrissent. C'est faux et les statistiques le montrent. La pauvreté absolue (vivre avec moins qu'un certain montant par jour) a chuté dramatiquement depuis plusieurs années dans toutes les régions du monde.

Cette réussite n'a absolument rien à voir avec l'intervention des gouvernements et tout à voir avec leur retrait. En effet, peu importe ce que l'on veut calculer, un pays avec moins d'intervention gouvernementale enrichit tous les citoyens, leur permet de vivre plus longtemps et dans un environnement plus sain.

Il est certain qu'une minorité s'enrichit plus vite et qu'il y a «inégalité» de la richesse. Toutefois, si cet enrichissement se fait sans aucune aide du gouvernement, alors c'est sans aucune importance. Dans une économie de marché, une personne ne peut gagner sa vie qu'en vendant son talent ou en offrant un produit qui trouve preneur.

Dans le premier cas, un cardiologue gagnera « naturellement » plus qu'un caissier de dépanneur puisqu'il doit subir un entrainement long et rigoureux et doit faire face à un stress énorme quand il travaille. Dans le second cas, l'entrepreneur qui engendre un profit (en supposant une inflation nulle) a réussi à satisfaire une demande jusque-là ignorée/mieux que la concurrence. Cette notion de « profits excessifs » ne repose sur aucune base objective.

Ensuite, il y a évidemment cette canonisation de la « science » climatique et de son supposé consensus que la planète se réchauffe, que les humains en sont la cause et qu'il faut agir de toute urgence.

Or, comme je l'ai démontré (recherches à l'appui) encore, encore, encore, encore et encore, l'écologisme moderne fait passer l'idéologie et les opinions avant les faits. C'est tristement évident avec l'actuelle chasse aux sorcières qui se dessinent aux États-Unis contre les recherches qui osent critiquer le dogme vert. On cherche à discréditer leur financement plutôt que les faits exposés dans les recherches, montrant leur manque total d'argument. Donc, à défaut de gagner sur le terrain des arguments, les réchauffistes vont utiliser des techniques dignes du sénateur McCarthy pour faire taire leurs opposants et faire « gagner » leurs idées.

Finalement, « nourrir l'ignorance et les préjugés pour arriver à ses fins » est tout autant, sinon plus, l'affaire de « la gauche » que de la droite. Car en plus de propager des faussetés économiques, elle refuse d'assumer les conséquences de ses actes et pensées.

Qualifier ce que Greenpeace a fait au Saguenay-Lac-St-Jean de terrorisme économique est un terme très juste. Tout comme ces poursuites stratégiques (SLAPP) visant à faire taire des adversaires, Greenpeace y est allé de tactiques intimidantes pour arriver à ses fins, qui sont un retour à l'âge de pierre.

J'exagère à peine. Greenpeace tente de nous faire croire qu'on peut se «passer» de notre «dépendance» au pétrole et qu'on peut vivre d'énergies «renouvelables» comme le solaire et l'éolien. Forcer l'adoption de telles sources d'énergies peu fiables et intermittentes ne peut qu'amener le chaos puisque les couts de l'énergie vont augmenter de façon exponentielle, ce qui causera l'effondrement de la civilisation, qui a grandi grâce à des énergies bon marché, et un retour aux conditions pré-industrielles: 90% de la population se dédiant à une agriculture de subsistance éreintante, une espérance de vie sous les 40 ans et la mort de plusieurs milliards de personnes par manque de ressources. Il y a aussi cette hécatombe aviaire nettement plus dramatique que celle causée par les sables bitumineux, mais passons.

Bref, avant de remarquer la poutre dans l'œil de «la droite», «la gauche» devrait commencer par se débarrasser du brontosaure dans le sien. Ses idées de collectivisme et d'eugénisme ont fait nettement plus de tort à l'humanité que les idées de liberté, de vie et de poursuite du bonheur prônées par «la droite». Ces premières sont celles qui causent la plupart des maux dénoncés par Mayrand : des lobbys tout-puissants, de l'argent qui prime sur la raison et la primauté de l'idéologie sur le bon sens.

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Avril 2018

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