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La solitude en 2012

À la lumière de ces données et malgré tous les réseaux et plates-formes existants pour favoriser les échanges et les rapprochements, la solitude, en 2012, apparaît plus pesante. Son spectre, plus angoissant. À moins que l'on est oublié, au passage, d'apprivoiser la solitude.
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Pas toujours évident la vie en 2012. Certains considèrent (ils sont minoritaires toutefois) qu'il était plus facile de vivre avant plutôt qu'aujourd'hui. Malheureusement pour ces gens, cette croyance affecte négativement leur niveau de bonheur. L'optimisme, toujours. On ne s'en sort pas. Vivre dans le passé ou s'en ennuyer n'est définitivement pas une option payante en termes de bonheur.

Une chose cependant semble plus largement répandue en 2012. Le fait que la société actuelle rende la solitude plus difficile à supporter et à accepter. En fait, les Québécois sont deux fois plus nombreux à le penser (41% vs 22%). Cette proportion (41%) atteint même 57% chez les plus jeunes (18-24 ans). Inquiétant.

À la lumière de ces données et malgré tous les réseaux et plates-formes existants pour favoriser les échanges et les rapprochements, la solitude, en 2012, apparaît plus pesante. Son spectre, plus angoissant. À moins que l'on est oublié, au passage, d'apprivoiser la solitude.

Les réseaux sociaux, jusqu'à présent, ne semblent donc avoir rempli que partiellement leur mission. Celle de rapprocher les gens, car si 29% des Québécois considèrent que ces réseaux sociaux sont devenus des outils efficaces pour contrer ou diminuer la solitude, ils sont encore plus nombreux (38%) à ne pas partager cette idée. L'avenir nous dira si cette tendance s'inversera.

Le virtuel, malgré tous les avantages qui lui sont associés et qui apparaissent indéniables, n'a pas encore remplacé la dimension du réel. Tant mieux serait-on tenté de se dire, parce qu'il y a toujours les amis.

En 2012 plus que jamais, la valeur de notre réseau d'amis, les véritables on s'entend, ceux avec qui les relations ne sont pas que virtuelles, n'a toujours pas de prix. Pour s'en convaincre, sachez que trois Québécois sur quatre considèrent que ce réseau parviendrait, partiellement, à combler leur solitude si l'on en venait qu'à en souffrir.

L'amitié agit donc comme un rempart important pour contrer ou amoindrir les effets de la solitude, pour ne nommer que cet aspect. Alors vos amis, vos vrais, entretenez-les bien. Leur valeur est inestimable.

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