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23 and me: Obtenir son code génétique pour 200$

offre désormais le séquençage du code génétique humain pour 99$, avec un abonnement d'un an, ce qui donne accès aux découvertes génétiques propres à son ADN pour 9$ par mois. Bienvenue dans le monde de la génomique personnel!La compagniea été mise sur pied en 2006 par Anne Wojcicki, la femme du cofondateur de Google, Sergey Brin. Un détail qui n'est pas anodin, lorsqu'on connaît la volonté de Brin de démocratiser l'accès des individus à l'information.
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23 and me offre désormais le séquençage du code génétique humain pour 99$, avec un abonnement d'un an, ce qui donne accès aux découvertes génétiques propres à son ADN pour 9$ par mois. Bienvenue dans le monde de la génomique personnel!

La compagnie 23 and me a été mise sur pied en 2006 par Anne Wojcicki, la femme du cofondateur de Google, Sergey Brin. Un détail qui n'est pas anodin, lorsqu'on connaît la volonté de Brin de démocratiser l'accès des individus à l'information (Google Earth, Google Street View ou encore le Google Art Project), de faire avancer la science, tout en générant de larges profits par la même occasion.

En 2006, l'offre initiale de service de 23 and me coûtait 3000$; en 2008, le prix avait fondu de 66%, à 1000$. En 2009, il n'en coûtait plus que 400$ pour obtenir un compte et depuis mai 2011, le prix d'abonnement supplante le coût initial d'activation.

À 200$ pour obtenir un échantillon de ses données génétiques et de leurs implications sur notre santé personnelle (prédispositions aux différents cancers, parkinson, réaction médicamenteuse, nutrition, etc.), l'offre risque de se démocratiser. La compagnie a d'ailleurs dépassé les 125 000 abonnés en juin dernier.

Il ne serait pas surprenant, vu le modèle d'affaires de Google, que le service soit bientôt offert gratuitement. En échange, bien sûr, de la commercialisation de vos données génétiques pour la recherche...

Et pourquoi pas? Depuis le Projet du génome humain, qui s'est terminé en 2003, l'usage des biotechnologies et du génie génétique dans le domaine de la santé a fait des pas de géants. Et l'accessibilité à des bases de données contenant l'information médicale de millions d'individus pourraient être à la recherche médicale ce qu'est Google à la recherche en ligne. Tout le monde en profite!

Pourquoi, au même moment dans l'histoire de l'humanité, n'y a-t-il pas encore de «Dossier de santé électronique » universel, accessible aux patients et aux praticiens de la santé au Québec, c'est une autre histoire.

Mais, toujours est-il que 23 and me a déjà offert des résultats concrets en recherche contre le Parkinson -- Micheal J. Fox, ça vous dit quelque chose -- et a rendu accessible le champ d'études de la généalogie génique à tous.

La science-fiction des années 60 a exploré la robotique, celle des années 70-80, la conquête de la Galaxie, et les années 2010 seront sûrement celles du génie génétique, avec des auteures telles que Margareth Atwood, dans The Year of the Flood.

Avec des machines de séquençage génétiques à moins de 1000$, présenté au CES 2012 cette année, qui dit que la machine à séquencer le génome ne sera pas, d'ci quelques années, le nouvel électroménager à la mode ou le nouveau service, de type machine louche dans un coin chez Jean Coutu.

L'avenir nous le dira... Tiens ce serait un bon titre pour ma chronique.

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