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Quand le NPD aura élaboré un plan plausible pour dénoncer les orientations pro-nucléaires du gouvernement afin de protéger les citoyens contre les prédateurs nucléocrates, nous verrons alors comment les appuyer pour la suite.
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Le chef du NPD Jagmeet Singh et Alexandre Boulerince, le porte-parole du NPD en matière d’environnement.
THE CANADIAN PRESS
Le chef du NPD Jagmeet Singh et Alexandre Boulerince, le porte-parole du NPD en matière d’environnement.

En campagne de recrutement et en quête de financement, le porte-parole du NPD en matière d'environnement Alexandre Boulerice reproche aux libéraux d'être incapables «de passer de la parole aux actes». Il dénonce les subventions aux pétrolières versus la réduction des émissions GES et les changements climatiques et prétend «ne pas avoir peur de tenir tête aux grands pollueurs et aux compagnies pétrolières».

Mais rien sur les graves problèmes radioactifs que le puissant lobby nucléocrate canadien veut nous imposer. Depuis plus d'un demi-siècle, ce lobby tire les ficelles des marionnettes bleues ou rouges défilant au Parlement afin de nous extorquer des milliards de dollars pour poursuivre leurs objectifs écocidaires de développement nucléaire y compris la gestion de leurs déchets.

En 2012, au Québec, le gouvernement péquiste nous fit économiser 9 milliards en fermant Gentilly-2, mais reste les déchets de Gentilly-1, qui appartiennent au fédéral, et ceux de Gentilly-2, qui appartiennent à Hydro-Québec, pour lesquels aucune solution n'a été décidée.

L'an dernier, des citoyens sonnèrent l'alarme concernant le projet insensé des Laboratoires nucléaires canadiens - LNC (Consortium anglo-américain-québécois) qui veulent régler au rabais la gestion des déchets nucléaires canadiens hérités avec l'accord des conservateurs et libéraux, par la construction d'un énorme dépotoir radioactif à Chalk River en bordure de la rivière des Outaouais et en voulant enterrer sur place les déchets du défunt réacteur NPD de Rolphton.

Près de 250 mémoires ont été soumis au LNC et à la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) dans le cadre de l'évaluation environnementale préliminaire, lesquels devraient être présentés publiquement l'été prochain.

Depuis un an, de nombreux citoyens, groupes et municipalités de chaque côté de la frontière ont manifesté leur intense opposition à ces projets.

Le NPD a pris l'excellente initiative d'exiger la traduction française du millier de pages de l'évaluation environnementale préliminaire des LNC afin que les Québécois puissent s'enquérir de ce dossier radioactif. À part cela, seule Mme Martine Ouellet du Bloc Québécois est montée aux barricades pour rencontrer sur place la population et comprendre la problématique. D'autre part, Mme Élizabeth May, du Parti Vert, vient de lancer une pétition au Parlement fédéral sur ce sujet.

Le NPD pourrait faire davantage pour secouer le gouvernement et exiger des comptes.

Mais le NPD pourrait faire davantage pour secouer le gouvernement et exiger des comptes. Voici quelques exemples d'actions que la «future vague orange» pourrait entreprendre:

Quand le NPD aura élaboré un plan plausible pour dénoncer les orientations pro-nucléaires du gouvernement afin de protéger les citoyens contre les prédateurs nucléocrates, nous verrons alors comment les appuyer pour la suite.

Pour plus d'informations, je suggère aux instances du NPD de rencontrer de vrais spécialistes de cette problématique qui se feront un plaisir de leur exposer en long et en large les dessous des manipulations politiques des nucléomanes canadiens et internationaux, après avoir visionné l'excellent reportage de l'émission Découverte du 25 mars 2018 qui démontre la scandaleuse irresponsabilité de tous les décideurs qui se sont succédé dans la région de Chalk River depuis près de 80 ans. (2)

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