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Où étaient-elles?

Le vélo, c'est comme le Chinois, ça s'apprend.
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Ça fait des mois qu'on ne les avait pas vues. Désormais, il fait beau. Et dès que le mercure dépasse les vingt degrés, elles envahissent la ville, les places, les parcs, les ruelles... Elles se couchent sur le gazon, elles virevoltent en passant, elles se glissent sous vos yeux, elles louvoient sur les trottoirs, elles s'accotent aux arbres, elles vous font de l'œil à la sortie du métro...

Mais où se terraient-elles durant l'hiver?

Le retour des beaux jours, c'est aussi le retour des bicyclettes. Pendant des mois, nous n'étions qu'une poignée d'inconscients à arpenter les rues de la ville sur nos valeureux destriers à deux roues. En quelques jours, sous l'action de quelques rayons, appuyés par un irrésistible engouement pro-Bixi, galvanisés par le mouvement inexorable des chantres de la pédale, des milliers de cyclistes ont bravé les dangers de la circulation et ont pris possession des rues et des pistes cyclables.

Le problème, puisque vous savez qu'ici nous voyons toujours les problèmes, c'est que les vélos ont aussi envahi les trottoirs, les sens uniques qu'ils prennent en sens inverse, les passages pour piétons qu'ils coupent sans vergogne, les carrefours qu'ils envahissent sans bon sens.

Le vélo, c'est comme le chinois, ça s'apprend.

À voir les hordes de cyclistes débutants qui zigzaguent sur les voies publiques, on a l'impression que ça ne fait pas longtemps qu'ils ont lâché le tricycle ou les petites roues. C'est dans un joyeux désordre que les vélos tout neufs se lancent sans assurance dans le trafic.

J'applaudis à une main, il faut bien que je tienne mon guidon de l'autre, l'engouement pour le vélo. Mais je déplore le manque d'expérience et, surtout, l'absence de civisme d'une grande majorité de cyclistes cycliques. Ils slaloment sans bon sens, ils dépassent sans scrupule à gauche comme à droite, ils coupent les uns, engueulent les autres...

On ne le répètera jamais assez. La route, ça se partage. Et c'est ensemble que les cyclistes, les piétons et les automobilistes pourront faire avancer notre société.

La prochaine fois, je vous parle de camions.

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