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Il a encore gazé des enfants!

Combien de cadavres d'enfants faudra-t-il pour que nos élus prennent des mesures radicales, pour qu'on cesse le massacre?
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Nous sommes en 2017, un siècle après la boucherie de la Première Guerre mondiale. 100 ans après les premières armes chimiques utilisées pour exterminer l'ennemi. En voyant l'horreur, on avait dit «plus jamais!» Mardi, le régime de Bachar Al-Assad a gazé des enfants, des femmes, des innocents sous les yeux du monde entier. Des yeux qu'on s'est vite pressé de fermer.

Ce qui s'est passé mardi en Syrie est une attaque contre l'humanité. Qui sont les monstres qui ont décidé de lancer l'horreur chimique sur une population de civils désarmés qui ne cherche qu'à survivre au quotidien? Qui sont les assassins qui ont fabriqué ces engins de mort qui torturent de l'intérieur et arrachent la vie dans les pires douleurs? Quelle est l'entreprise occidentale qui a vendu les gaz meurtriers? Qui sont les soldats de l'apocalypse qui ont largué les bombes?

Ce qui s'est passé mardi en Syrie est une attaque contre l'humanité.

Ce mardi, plus de 100 victimes et 400 blessés, tous civils, en un seul après-midi! Des images insoutenables. Des souffrances innommables. Un geste barbare et inhumain.

En 2013, déjà, le massacre de la Goutha avait fait plus de 1400 morts dont près 430 enfants bombardés au gaz sarin.

Derrière l'horreur un nom: Bachar Al-Assad. Derrière Bachar, des politiques troubles. Des décisions hésitantes. Des gouvernements étrangers parfois amis, parfois méfiants, souvent fuyants.

Des années à ne rien faire, à ne rien dire.

Il faut que les coupables soient punis. Et vite!

Les images bouleversantes des enfants sans vie, les yeux révulsés, les corps tordus de douleur, la bouche dégoulinante de bave empoisonnée secouent même les plus insensibles. Tenez, le président américain commence à s'émouvoir. Il semblerait qu'il ait même changé d'avis sur Bachar Al-Assad. Ce qui ne garantit pas un avenir radieux en Syrie. Mais au moins, un peu d'humanité semble animer le nouveau propriétaire du bureau ovale.

La photo du petit Aylan étendu sans vie sur une plage de la Méditerranée avait éveillé l'opinion publique... jusqu'à ce qu'il y ait autre chose à la télé, une tempête de neige à l'horizon ou un rush au bureau. On a tous nos problèmes.

Combien de cadavres d'enfants faudra-t-il pour que nos élus prennent des mesures radicales, pour qu'on cesse le massacre, pour que les chimistes soient enfermés, pour que les multinationales des armes soient condamnées, pour que les terroristes étatisés soient définitivement mis hors d'état de nuire?

Nous sommes en 2017. Ne nous contentons pas de dire «plus jamais!» Faisons-le!

On peut commencer en signant la pétition d'Amnistie Internationale.

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