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Le Festival du Film coréen

Afin de souligner 50 ans de relations diplomatiques entre le Canada et la Corée, l'organisation Ciné-Asie, avec le soutien de l'Ambassade de Corée, présente la première édition du Festival du Film coréen du Canada. Du 4 au 10 juillet, le KFF présentera une sélection de 10 longs-métrages et de 5 courts-métrages.
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Afin de souligner 50 ans de relations diplomatiques entre le Canada et la Corée, l'organisation Ciné-Asie, avec le soutien de l'Ambassade de Corée, présente la première édition du Festival du Film coréen du Canada. Du 4 au 10 juillet, le KFF présentera une sélection de 10 longs-métrages et de 5 courts-métrages présentés au Cineplex Odeon Foprum et au Jardin botanique de Montréal.

Parmi les 10 longs sélectionnés, notons Pieta, le magnifique dernier film de Kim Ki-duk. Récipiendaire du Lion d'Or à la Mostra de Venise l'an dernier, Pieta marque un retour triomphal sur la scène internationale pour le controversé cinéaste coréen. Ce film-choc est de loin le film le plus intéressant de cet auteur depuis son célèbre 3-Iron (Bin-jip).Pieta raconte le destin d'un collectionneur de dettes antipathique qui s'amuse à rendre infirmes ses victimes afin qu'elles reçoivent une assurance et qu'elles remboursent leur créancier. La venue d'une femme mystérieuse, qui prétend être sa mère, vient le hanter et redonne une parcelle d'humanité à cet homme profondément troublé.

Bien plus qu'une simple allégorie religieuse, Pieta est un film impeccablement construit, aux multiples couches de connotations et de sens. D'une très grande noirceur et d'une brutalité sèche et sans concession - la première partie est particulièrement éprouvante pour les spectateurs sensibles - le film aborde une multitude de thèmes avec une intelligence fascinante. Filmé dans un style âpre et austère, le cinéaste livre une oeuvre majeure et exemplaire sur le cycle de la violence et sur les notions de vengeance, de pardon et de culpabilité.

Si vous ne les avez toujours pas vus, courez voir The Host et Mother, deux grands films de Bong Joon-ho.

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