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Fantasia 2013: The Complex et autres critiques

Deuxième fin de semaine passablement chargée au festival Fantasia. Deux jours durant lesquels j'ai vu pas moins de six films.
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Deuxième fin de semaine passablement chargée au festival Fantasia. Deux jours durant lesquels j'ai vu pas moins de six films.

- The Complex (Hideo Nakata)

Le réalisateur de Ringu et de Dark Water revient à un film de peur avec ce dernier film. Or, tout ce qui faisait l'efficacité et le charme de ces classiques est ici réduit à néant. Nakata est en perte de vitesse depuis plusieurs années et ce n'est pas ce film d'horreur risible aux effets appuyés qui va le remettre sur la carte. C'est certain qu'il n'y aura pas de remake américain de ce film.

Cote: *1/2 sur 5

- How to Use Guys with Secret Tips (Lee Wonsuk)

Très agréable comédie romantique, ce premier film d'un cinéaste prometteur comporte plusieurs moments fort hilarants. Même si le film n'évite pas les poncifs de la comédie romantique habituelle et qu'il a une baisse de régime dans la dernière partie, il n'en demeure pas moins qu'on passe un bon moment et qu'on se laisse prendre au jeu et par le charme des deux vedettes (Lee Si-young et Oh Jung-se).

Cote: *** sur 5

- Big Bad Wolves (Aharon Keshales, Navot Papushado)

Deux ans après l'étonnant Rabies, le duo israélien de l'heure nous revient avec un suspense honnête, mais aux nombreuses failles. Passons outre une présentation dithyrambique avant le film (ce film est loin de faire partie de mes meilleurs films de l'année et encore moins de la décennie), Big Bad Wolves est un énième film de vengeance qui débute pourtant très bien avant de sombrer dans les lieux communs de la torture porn. Le film repose un peu trop sur un scénario manichéen aux nombreux rebondissements et coups de théâtre artificiels ou gratuits. De plus, l'ajout de séquences d'humour noir qui vient contraster avec les scènes plus dures est pas toujours convaincant. Une amère déception.

Cote: **1/2 sur 5

- Bushido Man (Takanori Tsujimoto)

Tourné avec des moyens dérisoires, ce film d'arts martiaux au scénario ultra mince et un brin répétitif s'avère une petite réussite dans le genre où on se croirait de retour à l'époque des vieux films de Jackie Chan des années 1970. Quelques combats bien réglés et une finale tout aussi ridicule qu'audacieuse élèvent le film au-dessus de la moyenne.

Cote: *** sur 5

- The Demon's Rook (James Sizemore)

Après avoir revu les exploits sur grand écran de Vidyut Jamwal dans Commando: A One Man Army avec une foule plutôt enthousiaste, je me suis laissé tenter par la séance de minuit avec The Demon's Rook. Démons, possession, zombies et gore artisanal sont les principaux ingrédients de cette production fauchée au rythme échevelé et au scénario inexistant.

Cote: *1/2 sur 5

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