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Fantasia 2013: Shield of Straw et autres critiques

Voilà, c'est parti. La 17e édition de Fantasia a été officiellement lancée jeudi soir. J'étais présent pour voir les deux films d'ouverture.
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Voilà c'est parti. La 17e édition de Fantasia a été officiellement lancée jeudi soir. J'étais présent pour voir les deux films d'ouverture.

Shield of Straw (Takashi Miike)

C'était au tour du toujours prolifique mais souvent inégal Takashi Miike d'ouvrir les festivités avec son film Shield of Straw. Oeuvrant avec un budget plus confortable que d'habitude, Miike déçoit avec ce film de commande où le réalisateur se révèle moins à l'aise que coutume. Après une première partie somme toute haletante et un brin spectaculaire, le film s'enlise dans l'artificialité avec ces nombreux coups de théâtre (dont certains franchement ridicules) qui atténuent carrément le suspense. Miike essaie en vain d'ajouter de la chair à ses personnages un brin torturé, mais la performance inégale de l'ensemble n'aide pas la cause et on reste de glace. Bref, Shield of Straw est un Miike mineur en mode majeur. On aurait préféré le contraire.

Cote : ** sur 5

The Conjuring (James Wan)

Pas encore un autre film basé sur des faits réels ? Pas encore un film de maison hantée et de possession ? Eh bien oui. Mais entre les mains du talentueux cinéaste James Wan (Saw, Insidious), ça donne un résultat sacrément efficace aux effets bien dosés qui redonne ses lettres de noblesse à un genre mille fois rabattu et aux produits souvent décevants (The Exorcism of Emily Rose, The Haunting in Connecticut, etc.). Les spectateurs présents étaient cloués sur leur siège du début à la fin. Chapeau.

Cote: **** sur 5

Films vus hors festival:

A Company Man (Lim Sang-yoon)

Premier film d'un nouveau venu dans le paysage coréen, A Company Man rappelle l'extraordinaire A Bittersweet Life (en moins bon, soyez avisé) avec cette histoire de trahison et de vengeance. Bien entendu, Lim Sang-yoon ne possède pas le talent de Kim Jee-woon, mais pour un premier film c'est assez réussi. Il faut reconnaître que le cinéaste possède un certain flair pour concocter des scènes d'action et de fusillades excitantes (dont la mémorable scène finale qui vaut à elle seule le déplacement). En revanche, le rythme est inégal et nuit un peu à l'atmosphère voulue.

Cote: *** sur 5

Saving General Yang (Ronny Yu) :

Sept ans après Fearless avec Jet Li, le grand Ronny Yu revient avec un nouveau film d'arts martiaux historique. Si cette histoire de camaraderie et d'exploits guerriers entre les légendaires frères d'armes du clan Yang (le patriarche de la populaire dynastie des Song) n'est pas nouvelle et a été maintes fois racontée au cinéma et dans de nombreuses téléséries chinoise (souvenez-vous de leurs brillants exploits dans l'excellent The 8 Diagram Pole Fighter du récemment regretté Liu Chia-liang), celle-ci a surtout le mérite d'être d'une beauté plastique resplendissante. On retrouve le Ronny Yu du temps de The Bride with White Hair ici et les scènes de batailles valent leur pesant d'or. Dommage toutefois que le toujours inexpressif Ekin Cheng soit à la tête de ces valeureux guerriers et que le film ne possède pas le souffle épique d'un Red Cliff par exemple.

Cote: *** sur 5

Pour plus de détails sur la programmation et sur le festival Fantasia 2013.

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Les films à l'affiche, 19 juillet 2012

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