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Les Rockefeller + la Formule E = Révolution énergétique mondiale

Cela est presque passé inaperçu dans les médias nationaux du Québec, mais récemment, une véritable chiquenaude est survenue dans le monde de la finance.
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Cela est presque passé inaperçu dans les médias nationaux du Québec, mais récemment, une véritable chiquenaude est survenue dans le monde de la finance, chez nos voisins américains à Wall Street le 22 septembre dernier.

Les Rockefeller ont retiré leurs billes du secteur pétrolier afin de réinvestir ces importantes sommes vers le combat contre le réchauffement climatique. Ce n'est pas rien cette nouvelle! Surtout lorsque nous savons que la fortune immense de cette famille s'est enracinée dans les énergies fossiles.

Lors de la première course de championnat de FIA Formula E à Beijing le 13 septembre dernier, je me réjouissais de voir cet événement comme une véritable révolution. Non seulement une révolution en course automobile, mais pour l'industrie automobile dans son ensemble, puisque le développement de ces voitures de course électriques, par les ingénieurs du milieu, va constituer un véritable laboratoire (comme c'est toujours le cas dans les courses de voiture de haut niveau). Un laboratoire qui va propulser le marché de l'automobile vers l'énergie électrique, cette même révolution constituant le début de la fin de l'industrie pétrolière.

Ce que Les Rockefeller ont réalisé cette semaine vient cristalliser, assez solidement, les retombées de cette révolution. Adieu aux pétrolières et bye bye aux sables bitumineux albertains. Car si le mouvement entamé par les Rockefeller provoque une cascade sur les marchés boursiers et que d'autres grandes fortunes influentes de la planète décident d'aller dans le même sens du combat contre le réchauffement climatique, l'industrie pétrolière va décliner, peut-être beaucoup rapidement que certains pourraient le croire en ce moment à Québec et Ottawa.

Cette nouvelle devrait donner une impulsion additionnelle aux groupes qui combattent, contre vents et marées, les projets pétroliers concernant le Québec: que ce soit le transport du pétrole sur notre fleuve St-Laurent, source d'approvisionnement en eau potable d'une très grande partie de la population québécoise; que ce soit les tracés d'oléoducs dans lesquels le pétrole acheminé vers le Québec servira surtout à l'exportation; que ce soit les projets d'exploration et d'exploitation pétroliers dans le St-Laurent (encore!), en Gaspésie et sur l'Île d'Anticosti.

Au total, le Québec court beaucoup plus de risques de catastrophes pétrolières graves et irréparables que de bénéfices au profit des citoyens. Les groupes environnementaux qui combattent actuellement ces projets doivent redoubler d'ardeur et d'énergie, car la révolution de la propulsion électrique en automobile vient de recevoir un très sérieux coup de pouce, inattendu tout autant qu'inespéré, de la famille Rockefeller.

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