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Près de 500 jours se sont écoulés depuis le moment où j'ai voulu me rendre en Afghanistan pour la première fois. À l'époque, je n'avais finalement pas pu. Heureusement, les choses changent! Au début de l'année, j'apprends que ce sera au tour des membres des Forces canadiennes du Québec de se rendre en Afghanistan pour former les forces armées locales. Ni une, ni deux, mon coeur et mon esprit de journaliste ont un déclic : cette année, j'irai!
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In this Sunday, Oct. 21, 2012 photo, members of Afghanistan's elite Civil Order Police head out for a patrol in Marjah, southern Helmand province, Afghanistan. As the U.S. and NATO close out their mission in Afghanistan preparing for the final withdrawal of combat troops by the end of 2014, the worry looms large that fresh outbursts of ethnically motivated fighting would send the country into a spiral of chaos and violence. (AP Photo/Anja Niedringhaus)
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In this Sunday, Oct. 21, 2012 photo, members of Afghanistan's elite Civil Order Police head out for a patrol in Marjah, southern Helmand province, Afghanistan. As the U.S. and NATO close out their mission in Afghanistan preparing for the final withdrawal of combat troops by the end of 2014, the worry looms large that fresh outbursts of ethnically motivated fighting would send the country into a spiral of chaos and violence. (AP Photo/Anja Niedringhaus)

Le 21e siècle est fantastique! Durant les prochaines semaines, vous retrouverez chaque mardi un nouvel article écrit depuis... l'Afghanistan.

Près de 500 jours se sont écoulés depuis le moment où j'ai voulu me rendre en Afghanistan pour la première fois. À l'époque, je n'avais finalement pas pu. Heureusement, les choses changent!

Au début de l'année, j'apprends que ce sera au tour des membres des Forces canadiennes du Québec de se rendre en Afghanistan pour former les forces armées locales. Ni une, ni deux, mon coeur et mon esprit de journaliste ont un déclic : cette année, j'irai!

Après un premier contact avec le ministère de la Défense et plusieurs employés civils et militaires, on me renvoie vers le site internet de l'ISAF (la Force internationale d'assistance et de sécurité) pour faire ma demande d'intégration avec les Forces canadiennes. Si du temps de la mission de combat, qui s'est achevé en juillet 2011, le Canada intégrait des journalistes, ce n'est plus le cas. Il faut passer à un niveau supérieur.

La lecture et le remplissage des premiers documents sont longs et pénibles. Il me faut toutefois un média qui me parraine pour pouvoir poursuivre. Le Huffington Post Québec accepte et me signe de nouveaux papiers. Jackpot! J'obtiens un premier feu vert et je vais pouvoir passer à l'étape suivante.

En mai, je prends ainsi contact avec les officiers d'affaires publiques de la base de Valcartier. Ce sont en effet surtout des soldats de la base proche de Québec qui s'en iront en Afghanistan à la fin de l'année.

J'apprends lors de ce contact que c'est le commandant du 3e Bataillon Royal 22e Régiment, le colonel Roch Pelletier qui sera le commandant adjoint de la Contribution canadienne à la mission de formation en Afghanistan. Il se trouve que j'ai passé quelques jours avec son bataillon lors de l'exercice hivernal Rafale Blanche. Ô joie, cet exercice c'était très bien déroulé et nos rapports étaient cordiaux.

Dès lors, les papiers vont s'accumuler, les stylos vont chauffer. Oui, je renonce à poursuivre Sa Majesté la Reine et les Forces canadiennes si je suis blessé/enlevé/torturé/tué!

Mes parents ne sont pas vraiment partants pour ce projet un peu fou. Je les comprends, mais je suis journaliste avant tout et mon devoir est d'informer le public, quoi qu'il en coûte.

L'automne arrive et en octobre dernier... les 850 militaires s'envolent pour Kaboul. On me promet de ne pas m'oublier, le temps de savoir si les Américains sont d'accord.

Ah oui, je dois préciser que les Canadiens en Afghanistan sont sur des camps de l'OTAN gérés par des Américains. Bonjour la simplicité!

Finalement, en novembre, je reçois le feu vert de tout le monde, y compris de la chaîne de commandement de l'ISAF et il ne me reste plus que trois choses à faire : avoir mon visa afghan, acheter tout mon matériel et acheter... les billets d'avion.

À l'heure où j'écris ces lignes, je me trouve à l'aéroport, en attente de mon vol en direction de Kaboul.

On se retrouve la semaine prochaine, quelques jours après mon arrivée dans la capitale afghane, pour un premier article avec photos et vidéo. :-)

Vous pouvez également me suivre sur 45eNord.ca.

Unseen Sides Of Afghan War

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