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deuil

Une façon d'honorer la mort autrement.
Un médecin ne s’est pas assez soucié de l’homme corpulent de la chambre 204 pour lui transmettre des informations qui auraient pu lui sauver la vie.
Je viens de perdre mon partenaire de vie, celui qui m'a soutenue dans des moments difficiles, celui qui a toujours fait sortir le meilleur de moi-mĂŞme.
Les gens s'imaginent que ceux qui attrapent le VIH sont des obsédés sexuels ou des drogués. Je ne suis ni un ni l'autre.
C’est lorsque je suis sortie de l’hôpital que je me suis retrouvée sans repère. Un retour à la réalité et à la routine, sans Julien à mes côtés.
Les séquelles cognitives, c’est un handicap invisible, donc on a moins de compassion de la part des gens.
À l'intérieur de moi, j'étais une épave. Mais j'étais déterminée à prouver que je pouvais continuer et mener la vie qu'il aurait voulue pour moi.
C'est comme si ma vie s'est éteinte en même temps que celle de mon bébé.
Je n’en étais pas à mon premier coup de foudre amical, mais il était déjà arrivé que les apparences soient trompeuses. En amitié comme en amour, il faut faire preuve de discernement.
Je l’aimais. Encore aujourd’hui, je regrette de ne pas lui avoir dit quand je pouvais encore le faire.