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Le Festival des films du monde de Montréal a 36 ans

En 1979, j'écrivais : 11 heures du matin, j'aimerais bien voir le film de Bardem, mais j'ai rendez-vous avec Jean-Charles Tachella pour son filmc'est loin, est ce qu'il existe encore des journalistes qui se rappellent de ce cinéaste espagnol qui présentait son film.
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En 1979, j'écrivais : 11 heures du matin, j'aimerais bien voir le film de Bardem, mais j'ai rendez-vous avec Jean-Charles Tachella pour son film Il y a longtemps que je t'aime c'est loin, est ce qu'il existe encore des journalistes qui se rappellent de ce cinéaste espagnol qui présentait son film Sept jours de janvier.

C'est en allant au cocktail d'ouverture, le 5 à 7 sur la terrasse de l'Hôtel du Festival, que j'ai réalisé combien j'avais besoin de rencontres, de films, d'échanges, de passion. Quelques visages oubliés, des retrouvailles et voilà j'étais repartie dans la fiction avec un frisson de plaisir. J'ai passé la journée du 24 août à préparer mon parcours. Ce matin, on présentait un film allemand Ende Der Schonzeit (Closed season) un film de Franziska Schlotterer en compétition.

Synopsis

En 1970, Bruno étudiant allemand, timide et maladroit mais déterminé visite un kibboutz en Israël dans le but de retrouver son père biologique. Dans sa valise, il y a une lettre de sa mère aujourd'hui décédée, portant le nom de cet homme.

À quoi pensent aujourd'hui en 2012 les jeunes réalisateurs comme Franziska qui est née en 1972? Les rancoeurs sont là, les souvenirs et la honte demeure. C'est un sujet traité avec force pour un premier film de fiction. Pour Bruno c'est la recherche de son identité mais surtout savoir ce qui s'est passé en 1942. Le film se déroule dans deux pays différents en Israël dans le kibboutz ou vit sa famille et son père biologique, et en Allemagne en 1942 quelque part dans les montagnes près de la Fôret-noire.

Les secrets de famille sont toujours troublants et source de violence. On parle peu dans les scènes qui se passent durant la guerre sur la ferme de Fritz et sa femme Emma qui accueillent un étranger et le garde dans la grange. Petit village, petit esprit. La curiosité des habitants aidants se moque du couple Emma et Fritz qui n'a pas d'enfant avec l'étranger dans les parages l'idée d'un ménage à trois se précise quand Fritz demande à Albert de faire un enfant à sa femme. Le jeune homme refuse, et Emma humiliée résiste à son mari mais finira par céder.

La répercussion de cette situation mènera à l'arrestation d'Albert qui se retrouvera à Auschwitz.. Le film est dur, un mari tyrannique, une femme violentée dans sa dignité, et un étranger pris en otage par le village. C'est le temps de la haine, des trahisons, de la méchanceté que Bruno découvre en apprenant la vérité. Les blessures de la guerre sont le prix à payer autant pour les enfants que les parents.

(26 août 16h30 Cinéma Impérial)

Demain, je traiterai d'un film Norvégien, Into the dark, un film de Thomas Wangsmo, et aussi du film Le Weekend.

(26 août 19h PDA / Théâtre Maisonneuve, et 27 août 14h Cinéma Impérial)

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