Quand j'ai écrit dans La Presse et sur mon blogue que la péréquation devrait être plus généreuse pour le Québec, je me demandais si j'allais recevoir des critiques. Je pensais que les Albertains se demanderaient d'où me vient cette idée.
Mais c'est plutôt au Québec qu'on m'a accusé de suggérer que la péréquation devrait être retirée au Québec. C'est pourtant complètement à l'opposé de ma pensée.
J'ai peut-être été trop nuancé parce que j'étais sensible à ce que mes compatriotes albertains allaient penser. Ainsi, quelques personnes ont sauté à la conclusion que je répétais ce vieux refrain qu'ils ont entendu tant de fois auparavant.
Ce que je dis est en fait quelque chose de très nouveau. Laissez-moi être plus clair:
- Nous avons besoin que la réforme de la péréquation soit basée sur une approche positive et incitative pour être porteuse de succès.
- Celui qui paie supporte la responsabilité des impacts négatifs du système.
- Il n'est pas rare de voir les provinces qui reçoivent la péréquation être blâmées pour les distorsions qui résultent de cette péréquation.
- Une de ces distorsions est le sous-développement des ressources.
- Ces blâmes, que quelques-uns appellent le Quebec bashing, n'aident en rien.
L'Institut économique de Montréal a rédigé un papier qui dit essentiellement la même chose. Il y est suggéré que le recouvrement des redevances sur les ressources devrait être entièrement éliminé pour une période de temps. Ce qui permettrait au Québec, et aux autres provinces, de solidifier leur économie, jusqu'à ce que leur budget ne nécessite plus de péréquation.
Pourquoi ai-je dit qu'il faut cesser de pénaliser le Québec pour le développement de ses ressources? Parce que quand nous l'avons fait pour Terre-Neuve, ça a marché.
VOIR AUSSI