Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Fais-toi confiance et tout va bien aller !

De quoi avons-nous peur au juste ?
This post was published on the now-closed HuffPost Contributor platform. Contributors control their own work and posted freely to our site. If you need to flag this entry as abusive, send us an email.
Getty Images

On a beau se le répéter sans cesse tels un mantra ou un disque rayé.

Ce sont des paroles creuses dont le pouvoir salvateur ne se fait jamais sentir. Il est pourtant évident que les pensées défavorables que nous entretenons à notre égard contribuent grandement à la dévaluation de nos capacités et de notre potentiel.

Pourquoi certaines personnes en manque cruellement alors que d'autres en ont à revendre ? La confiance en soi est aussi volatile que son concept, soit : la conscience qu'on a de sa valeur, de sa chance.

Ne soyez pas trop déçus si je n'apporte pas de solutions concrètes à cette affliction qui vous mène la vie dure. Je suis très mal placé pour vous donner des conseils sur le sujet, car je n'ai pas beaucoup confiance en moi — je suis en train d'y remédier, mais la route demeure longue.

J'ai beaucoup hésité avant d'écrire ces lignes par peur de votre réaction. Vous connaissez sûrement ce sentiment de ne pas être à la hauteur qui bride nos ambitions et réduit nos rêves à néant : un gouffre dans lequel nous contemplons notre impuissance à faire évoluer les choses.

De quoi avons-nous peur au juste ?

Pour la plupart d'entre nous, c'est la peur de l'échec qui freine nos ardeurs. Avouez que c'est quand même paradoxal : on doit au moins tâter le terrain avant d'affirmer que nous sommes inaptes de quoi que ce soit.

En passant, est-ce qu'il y a juste à moi que l'expression « pas capable y'est mort » hérisse les poils ? Je sais que cela a pour but de nous encourager, mais j'ai toujours trouvé cette phrase violente. C'est peut-être dans la façon dont elle est livrée : on dirait une espèce de menace voilée qui m'enlève instantanément l'envie de persévérer.

Également, existe aussi la peur du ridicule. Ça prend une bonne dose d'humilité et d'autodérision pour ne pas se laisser atteindre par les reproches et les moqueries. Parfois, le passé nous assaille et le souvenir d'une expérience antérieure vient saper notre hardiesse ; notre feu intérieur s'amenuise et tantôt s'éteint.

Difficile de poser le doigt sur ce qui cause cette carence en amour-propre. Les gens qui nous entourent et nous estiment ont beau nous louanger, nous restons imperméables à cette sollicitude.

Heureusement, par moments, on dirait que l'univers conspire en notre faveur. Les astres s'alignent et la providence met sur notre chemin des individus capables de percer notre carapace dont jaillit la lumière. J'y vois ici l'analogie de la petite graine qui a germé dans le bitume — un endroit inhospitalier et aride. Vous connaissez tous l'adage « tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir ». Alors, oui, tout n'est pas perdu.

La confiance ne se manifestera pas du jour au lendemain, il faudra la bâtir brique par brique. La première étape reste la plus difficile : apprendre à s'apprécier sans porter de jugement ni s'attarder à celui des autres. Une fois débarrassé de ces entraves, foncez la tête penchée sans regarder en arrière. Les résultats seront mitigés, mais, avec l'habitude, vous prendrez de l'assurance — une petite victoire à la fois. La partie ne sera pas gagnée pour autant ; vous passerez à travers des moments de doutes et de découragements, mais vous saurez y faire face.

Sans vouloir paraître fataliste, notre temps sur terre est compté, alors profitons de ce privilège — car oui, nous sommes chanceux d'être en vie même si par instants on se demande ce qu'on a bien pu faire pour mériter tout cela. Il y a tant de choses à explorer, à tenter, à aimer et parfois à détester. Nous ne devrions pas nous empêcher de vivre notre existence comme bon il nous semble à cause des barrières que nous avons nous-mêmes dressées.

Psst... faites-vous confiance et tout va bien aller !

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.