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Qu'est-ce que t'écoutes comme musique, toi? Ron, Ron, Ron!

Comme presque tous les Lavallois, j'ai eu à l'adolescence, une période très creuse... musicalement parlant.
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Comme presque tous les Lavallois, j'ai eu à l'adolescence, une période très creuse... musicalement parlant.

Vêtements amples, tête enflée avec des goûts musicaux n'ayant d'égal que mon exécrable style vestimentaire. Des mélodies éloquentes précédées d'un : «DJ CLUE Clue clue clue clue», «Frrrrr frrrr» ou même «Zagazow» se succédaient dans mon lecteur CD et plus tard, lecteur Mp3. Eux-mêmes, se succédant justement dans ma hiérarchie d'obtention d'appareils portatifs servant à diffuser de la musique.

Même si c'était bon pour l'âge que j'avais et que j'aime réécouter de vieux «classiques» de «dedans mon livre à moé», parce que bon, à part les tounes qui font l'unanimité, on a chacun «nos» classiques.

Mais il est toutefois selon moi, impossible de qualifier le rap/hip-hop/pop reggae des années 1998 à 2001 de musique distinguée et très éloquente. Pas vraiment le genre de musique que tu vas écouter avec tes enfants en bas âge. Pas vraiment le genre de musique que tu vas écouter avec tes enfants à l'adolescence, de peur qu'ils ne virent comme toi.

Sauf que, si j'écoute ce qui se fait aujourd'hui, il serait peut-être mieux de leur inculquer nos bons vieux classiques, comme nos parents l'ont fait pour nous. Tant qu'à les laisser se débrouiller avec Gangnam Style ou la version 2013-2014 de Pharrell. Il était là aussi dans le bon vieux temps c'te N.E.R.D. là (Google it)!

J'ai entendu pour la première fois «Wiggle» de Jason Derulo et d'un autre vieux de la vieille, Snoop Doggy Dogg. Comme tout le monde, j'adore Snoop Dogg, mais après son passage «très réussi» en tant que Snoop Lion, il semble avoir entamé sa phase «hommage à Nate Dogg». Ce dernier, étant reconnu comme le «King of Featuring» était le maître dans l'art de s'immiscer dans une toune de marde et de la rendre géniale. Quoique même Snoop dans ce cas-ci n'arrive pas à rendre cette toune géniale.

« What you gon do with that big fat butt (Qu'est-ce tu va faire avec ton ostie d'gros cul)? Wiggle, wiggle! »

Parlant de tounes pas géniales, je me suis surpris récemment à faire une chose que je n'aurais jamais imaginé faire. Maintenant, à 30 ans, moi, Mathieu Gladu, je laisse jouer les tounes sur lesquelles je m'endormais en revenant en voiture d'un souper chez mère-grand un soir de pluie. Oui, celles qui pourraient figurer sur le Best Of des radios de dentistes du Québec.

Le pire c'est que je les chante même dans mon char... probablement pour m'empêcher de m'endormir, la tête sur la fenêtre comme dans le bon vieux temps. Du Daniel Bélanger, du Ginette Reno (GO HABS GO!), du Éric Lapointe, du Gerry Boulet... Oui, surtout du Gerry Boulet, mon imitation n'est pas mal pas pire en plus... jusqu'à ce que je m'étouffe comme Jacques Demers en imitant sa voix rauque.

J'adore aussi la musique arabe et hindoue très rythmée à laquelle je ne comprends absolument rien, 106,3 CKIN FM me divertit énormément en voiture et attire un regard intéressant de la part des conducteurs situés dans les voies voisines alors que les vitres sont baissées. Sans oublier le 99.5FM et sa musique classique qui prend une tout autre tournure, lorsque je l'écoute avec les haut-parleurs dans le tapis.

J'écoute encore les classiques ayant marqué ma vie, dont Aerosmith qui est le premier show (et un des rares) de musique auquel j'ai assisté. Bad Religion, Red Hot Chili Peppers et Sean Da Pwel So Mego Solem I Don't Really Care What People Say sont les autres. Prenez note que je n'inclurai pas le show de Yelo Molo de la St-Jean à Lachenoeil il y a 4 ans, soit 75 ans après leur dix minutes de gloire. Mes salutations les plus distinguées à la chanson : « Sabrina quand tu m'touches... who-oohh-aahh! »

Green Day, Our Lady Peace, Blink 182, le dance des années 90, la musique des années 50, le rap 90 à 2005, le pop-rock-punk des mêmes années, la musique québécoise NON La Voix-yenne ou Star-Académoise et des one-hit-wonders épiques, pour ne nommer que ceux-là peuvent faire parti de ma liste d'écoute habituelle.

C'est très varié et sans aucune logique mes goûts musicaux, alors il est souvent plus facile de dire que je n'écoute que la radio parlée lorsque l'on me demande :

«Toi c'est quoi t'écoutes?»

Ce qui était très vrai durant l'époque CKAC Sports. J'étais un mordu, j'ai même participé à une émission spéciale sur les pools de hockey, en 2010, en direct du studio avec Ron Fournier, ce sympathique cinglé, ainsi que quatre autres collaborateurs. Quelle impressionnante scène à laquelle assister que de voir travailler ce dinosaure que j'écoutais à chaque soir pour me bidonner. J'ai toujours rêvé secrètement de me faire insulter en ondes par Ron, suite à une opinion impertinente sur le Canadien.

Là tu vas me demander : «Comment t'as réussi à aller là?»

J'ai simplement soumis ma candidature via leur site web et la veille de l'émission, Ronald Fournier qui agissait en tant que sa propre secrétaire, me téléphone personnellement alors que je suis au volant.

Moi : Allo!

Ron, Ron, Ron : Oui Mathieu?

Moi : Oui?

Ron, Ron, Ron : C'est Ron?

Moi : Ron qui?

Ron, Ron, Ron : Ron Fournier!

C'est là que j'ai manqué prendre le champ, même si j'étais complètement arrêté.

Il me demande donc si je suis toujours intéressé à participer à l'émission, j'ai accepté et le lendemain, je vivais une belle expérience. Bon, j'ai sacré trois-quatre fois en ondes sur trois courtes interventions, corrigeant même au passage quelqu'un sur une information erronée à propos du duo Thornton-Marleau. Pas eu l'occasion de lui voler la vedette, mais c'était fort enrichissant comme sujet d'observation avec en bonus, une participation de calibre novice.

Après mure réflexion, j'aurais dû faire comme le sans-dessin typique qui n'appelle à l'émission que pour poigner la ligne et crier :

«PÉNIS, PÉNIS, PÉNIS!»

L'ancien arbitre m'aurait seulement donné une pénalité majeure avec inconduite de partie, suivie d'une expulsion et d'une suspension à vie en faisant une toune sur moi.

The sun goes down

The stars come out

And all that counts

Is here and now

My universe will never be the same

I'm glad you came

NOOOT!

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