Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Pourquoi les femmes préfèrent-elles les Rodrigue?

Voilà une question que l'homme intelligent moyen se pose depuis la nuit des temps, et continuera probablement de se poser encore longtemps.
This post was published on the now-closed HuffPost Contributor platform. Contributors control their own work and posted freely to our site. If you need to flag this entry as abusive, send us an email.

Pourquoi les femmes préfèrent-elles les pas bons? Voilà une question que l'homme intelligent moyen se pose depuis la nuit des temps, et continuera probablement de se poser encore longtemps.

Heureusement, ce ne sont pas toutes les femmes qui ne jurent que pour les pas bons. Certaines font des choix très éclairés en choisissant un homme charmant, intelligent et ambitieux. Alors que beaucoup trop d'autres, malheureusement, croulent sous la pression de la vie et sélectionnent le premier venu, en croyant qu'aucun autre spécimen mâle ne croisera plus jamais son chemin.

Il est évident que les femmes sont conçues pour materner. Que ce soit un enfant mâle, un enfant femelle ou encore un homme-enfant. Chaque homme, possède un côté enfant en lui. Dans certains cas, il est beaucoup plus présent que son côté adulte. Pour certains, c'est très charmant, ils sont très matures et responsables, mais aussi jeunes de cœur. Alors que pour d'autres, ça devient un encombrement réel à toute forme de progression et d'avancement dans la vie, ce qui peut devenir un énorme obstacle pour une femme qui souhaite s'investir dans des projets d'envergure. Malheureusement, force est d'admettre que beaucoup de pauvres femmes tombent dans le panneau.

Avouez qu'on connaît tous le prototype.

Appelons-le Rodrigue. Il est âgé entre 18 et 67 ans, ne travaille pas du tout (ou pas souvent). Il prend ce qu'il y a de bon à prendre de sa vie de couple : le sexe avec sa femme. Mais aussi avec la sœur de sa femme, la voisine, l'ordinateur, la craque de divan ou tout ce qui est disponible pour se faire une petite partie de jambes en l'air. Pendant ce temps, l'innocente victime qu'est sa femme est en train de travailler à la sueur de son front pour lui payer de la bière et des cigarettes. Il aime également donner une p'tite taloche à celle qui l'approvisionne en vivres, pour lui démontrer sa grande reconnaissance. Pour Rodrigue, la bonne femme lui doit tout, parce qu'il est un élément important de son propre égo.

Voici une mise en situation beaucoup trop courante.

Carole: Je ne me rends pas compte qu'il me pollue la vie, moi, je l'aime!

Son ami(e): Sibole, Carole, vas-tu un jour te réveiller?

À un moment donné, plus tard dans vie :

Carole: Ostie là, je capote!

Son ami(e): ?

Carole: L'écœurant, il m'a laissé!

Son ami(e): Yes! Enfin, c'est une excellente nouvelle ça.

Carole: Je suis endettée de 40 000$ à cause de lui et je ne reverrai jamais les 3 000$ cash que je lui ai passés hier.

*** Son amie se facepalm violemment

Je suis de cette école de pensée qui veut que ni un homme, ni une femme ne doit tout payer pour son partenaire dans un couple. Mais précisons que c'est aussi acceptable cependant qu'un homme assume une plus grande partie des coûts de la vie si la femme s'occupe de la majorité des tâches ménagères et celles reliées aux enfants. Il existe un scénario où l'homme pourrait être celui qui s'occupe des tâches et où la femme compense monétairement, mais cela relève davantage d'un scénario de film que d'un phénomène fréquemment observable dans les foyers québécois modernes.

Bien que mon dernier billet à saveur humoristique m'ait fait paraître comme un misogyne fini auprès des hommes et des femmes qui ont pris ça pour du cash, je suis un homme bon avec de bonnes intentions dans la vie. La preuve, c'est que presque autant de personnes, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, ont pris ce texte pour ce qu'il est vraiment, c'est-à-dire une mise en mots très exagérée d'un phénomène qui existe réellement, dont le but n'était que d'alimenter la discussion. La raison pour laquelle je reviens là-dessus, c'est parce que je sais que plusieurs personnes vont croire que mon état de « non-relation » est directement en lien avec « mon mépris pour les femmes » qu'ils se sont imaginés à déceler, grâce à une analyse psychologique savante, à la lecture du dernier texte.

Il est très faux de croire que je n'aime pas les femmes ou que je ne les respecte pas. Je les aime, je les trouve belles, j'apprécie leur compagnie et ce qui m'attire le plus chez elles, c'est leur habileté à sourire et leur intelligence. Même si j'aime bien les contempler, parce que, ben... je suis un homme, tsé.

D'ailleurs, les hommes qui utilisent des passages d'œuvres littéraires datant de la Renaissance pour justifier qu'ils ne se laissent jamais charmer par le physique d'une dame sont des hypocrites et des menteurs.

Mais ce avec quoi j'ai le plus de difficulté, ce sont les femmes qui prennent de mauvaises décisions avant de se lancer dans une relation, alors que pourtant, la situation illustrée devant elles semble, déjà là, très mauvaise pour leurs intérêts. Les femmes, en général (oui, je suis justement en train de généraliser là), ont tendance à prendre des décisions dans le sens opposé de ce qui est bon pour elles, surtout au niveau affectif.

Un bel homme musclé, modèle de rêve qui se présente de belle façon, qui est intelligent et qui n'est pas un trou de cul, il y en a, mais ils sont en quantité limitée. Alors malheureusement mesdames, il n'y en a pas pour chacune d'entre vous. Heureusement qu'il vous reste une panoplie de choix à votre disposition, mais des choix accompagnés de légers défauts de fabrication d'ordre visuel et/ou psychologique.

- Le bel homme intelligent, mais trou de cul

- Le bel homme pas intelligent, mais fidèle

- Le bon gars, apparence plaisante

- Le bon gars, apparence moyenne

- Le bon gars, apparence médiocre

- Le gars laid comme un cul qui pogne parce qu'il est confiant

- Le gars laid, mais intelligent

- Le gars laid et pas intelligent

- L'homme rose

- L'homme qui s'aime plus qu'il aime sa femme

- Le Bad Boy 4-Life, belle gueule. Ses plus belles qualités : ses tatouages et sa capacité à se mettre dans le trouble tous les deux jours.

J'ai peut-être oublié quelques catégories, mais voilà les principales. Je ne saurais dire quel est le meilleur choix parmi ceux-là, mais celui du plus mauvais est clairement identifiable. Excepté pour une femme naïve en amour.

Bon, logiquement, je conseillerais le bon gars, d'apparence plaisante, moyenne ou médiocre, selon vos différents critères d'évaluation, car j'en suis un. Pas que je veuille prêcher pour ma patrie, mais le bon gars semble être le juste milieu requis pour la bonne fille voulant mener une bonne vie.

Les femmes, selon les quelques discussions que j'ai eues, semblent souvent croire que les hommes qui ne sont pas des bad boys sont nécessairement des hommes roses qui ne les confronteront jamais et leur obéiront tout le temps, au doigt et à l'œil.

De ces modèles-là, il y'en a. Pourquoi? Parce qu'il y a une demande pour ça qui s'exerce. Revenons à Rodrigue et rappelons-nous que la femme est faite pour materner, d'une certaine façon, et que tous les goûts sont dans la nature, au niveau relation « dominant-dominé ».

Parmi les bad boys et les hommes roses, il y a les bons gars, souvent coincés dans l'un ou l'autre de ces « gangs de rue de l'amour ». Le bon gars, tu ne te le feras pas voler, parce que personne n'en veut d'abord... mais surtout parce que ce gars-là, il t'aime pour vrai. Même s'il a une, 10, 15, 20 propositions pour te tromper, il ne les examinera même pas, tellement il ne se soucie que de toi. C'est un gars qui va étonnement faire preuve de plus de caractère que tu ne le crois et qui n'hésitera pas à te confronter, tout en étant capable de reconnaître ses torts. Le plus important, c'est qu'il va toujours être là pour toi, quoiqu'il arrive, comme le ferait un meilleur ami. Et comme je dis toujours, depuis là, là... que « l'amour le plus délicieux nait toujours d'une savoureuse amitié ». Pour que cela devienne possible, il faudrait bien essayer d'arrêter d'envoyer ce genre de gars tout droit dans la friendzone.

Y ayant déjà été condamné moi-même, à de nombreuses reprises, avant de bien m'assumer en tant qu'être en « non-relation » jusqu'à ce qu'une opportunité intéressante se concrétise, je sais qu'aucun homme (et même aucune femme) ne souhaite être emprisonné dans la friendzone. Y fait froid pis ça pue! Alors, mesdames, si vous tenez à cet homme qui vous fait tout le temps sourire, qui vous fait du bien et que vous trouvez quand même un peu de votre goût, donnez-lui donc sa chance, au lieu d'aller brailler sur son épaule que « tous les gars c'est des ostie de trou de cul ». Et si vous n'êtes pas prêtes à donner une chance à un homme amoureux, franc et sincère, qui ferait tout pour vous, et bien ne soyez pas égoïste et laissez-le partir. Offrir que de l'amitié à quelqu'un qui veut de l'amour n'est pas recommandable. Pourtant, vous savez très bien ce qu'est ce sentiment dégueulasse d'être fuckfriendzonné par un homme qui vous intéresse grandement, mais qui ne veut de vous que du sexe.

Avant de terminer, je supplierais à toutes les femmes ici présentes de se conscientiser davantage à propos du non-intérêt total d'un homme hétérosexuel et célibataire à vous écouter parler du gars que vous courtisez ou de celui qui vous a grandement déçu dernièrement. Pour ces choses-là, il existe les copines et les amis gais, que vous pouvez tous deux vous procurer sur Kijiji, à très bas prix, si vous n'en possédez pas à la maison. Quant à moi, je suis maintenant près à vous écouter en consultation privée, au coût de 50 $ de l'heure.

Et en terminant, je vous laisse sur cette petite pensée sur laquelle méditer :

La fascination des hommes pour les barmaids existe parce qu'elles laissent toujours croire au client qu'il a une chance, même si c'est loin d'être le cas. La barmaid sait pertinemment que dès qu'elle mentionnera son chum, ou le fait qu'elle fréquente un gars, elle court un fort risque de ne plus jamais revoir ce client à son bar. Dans le fin fond, le client s'en fiche de ne pas avoir de chance avec la barmaid. Il veut pouvoir y croire. Il souhaite seulement garder le rêve bien vivant.

Je ne sais pas comment ça se passe dans la tête d'une femme, car je n'en suis pas une. Mais dans la tête d'un homme, parler d'une fille intéressante à une autre fille potentiellement intéressante est quelque chose d'irrespectueux, qui ne se fait tout simplement pas. Disons que les hommes qui s'adonnent à cette activité, qui se comptent dans une proportion beaucoup moins grande que chez les femmes, sont des imbéciles.

À VOIR AUSSI SUR LE HUFFPOST

«J'ai faim»

Les 20 choses à ne JAMAIS dire pendant un rapport sexuel

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.