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La campagne électorale est bel et bien commencée

Tous les acteurs et observateurs de la politique active au Québec savent que des élections générales seront déclenchées sous peu, ce qui devrait nous mener à un scrutin le 7 avril 2014. Si la première ministre demande au gouverneur général de dissoudre le Parlement après le 5 mars, les élections auraient lieu le 14 avril. À Pâques, les Québécois auront un nouveau gouvernement.
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Tous les acteurs et observateurs de la politique active au Québec savent que des élections générales seront déclenchées sous peu, ce qui devrait nous mener à un scrutin le lundi 7 avril 2014. Si la première ministre demande au lieutenant-gouverneur du Québec de dissoudre le Parlement après le mercredi 5 mars, les élections auraient lieu, à ce moment, le lundi 14 avril 2014. À Pâques, les Québécois auront un nouveau gouvernement.

Ma photo de campagne est déjà prise, mon comité organisateur dans Louis-Hébert est déjà formé et les rencontres avec les citoyens se multiplient.

Au rythme où les annonces de candidatures sont faites, devant l'ampleur des annonces d'investissements publics du gouvernement Marois - 215 annonces en 44 jours totalisant 2 078 933 624 $ - on se demande tous quel prétexte utilisera la première ministre devant le lieutenant-gouverneur du Québec? Peu importe, le plan du gouvernement dans l'utilisation du dossier de la Charte était clair, il ne faut pas se surprendre de ce qui arrive... D'ailleurs, certains candidats du PQ sont déjà en campagne...

Plusieurs sujets seront au centre des débats pendant les prochaines semaines et la Coalition avenir Québec voudra sûrement qu'on revienne sur les thèmes de l'intégrité, de l'économie et des finances publiques. Nous l'avons démontré dernièrement avec notre initiative À quand une charte qui défend les contribuables?, le manque de vision des gouvernements libéraux et péquistes nous ont conduit à une situation de déficit structurel et à un niveau de dettes sans précédent. On se souviendra peut-être de cet épisode sur la lutte aux déficits... où les efforts devaient être répartis à 62% pour l'État et à 38% les contribuables. C'était dans le budget Bachand. Cette récente vidéo démontre que non seulement nous n'avons pas atteint le déficit zéro, mais seuls les contribuables ont fait plus que leur part (44%); l'État, lui, n'a en rien contribué...

Il suffit d'écouter et de lire le député de Lévis pour se rendre compte que le dernier budget Marceau s'est avéré catastrophique sur ces sujets et amplifie les problèmes au lieu de s'y attaquer.

On parlera aussi d'éducation dans cette campagne. De gouvernance, de lutte au décrochage et d'organisation scolaire.

Et des commissions scolaires, bien entendu. L'importance de doter le Québec d'un réseau d'écoles publiques autonomes caractérise ma candidature et les politiques de la Coalition. Revenons sur le dernier budget Marceau. Entre autres, il propose de fusionner certaines commissions scolaires. Voilà le genre de mesure qui démontre que le Parti Québécois continue d'improviser dans sa gestion de la gouvernance scolaire...

Ces projets de fusions sont absolument inconciliables avec l'appui du PQ à des élections scolaires cet automne, en 2014. Le calendrier électoral actuellement en vigueur, qui prévoit des élections scolaires en novembre prochain sous les territoires actuels, est la preuve de cette magistrale improvisation.

Le Parti québécois, s'il maintient ses projets de fusion de commission scolaire, devra reculer sur sa promesse d'élections scolaires en novembre 2014, les deux idées étant incompatibles !

Il faut dès à présent abolir les élections scolaires et les commissaires. Il faut lire sur le site de la Fédération des comités de parents du Québec un exemple qui illustre bien que le Conseil d'établissement d'une école peut aisément devenir LE lieu d'exercice par excellence de la démocratie scolaire.

Bien meilleure est la proposition de la formation politique que je représente de remplacer les commissions scolaires actuelles par un nombre restreint de centres de services qui vont dépendre des écoles et concentreront strictement leurs actions sur des services communs à toutes les écoles comme le transport, les paies, etc. L'argent et les pouvoirs doivent aller directement aux écoles. L'abolition des commissions scolaires, telles qu'elles existent actuellement, répond de bien meilleure manière au besoin de mettre en place des écoles plus autonomes en transférant aux conseils d'établissements des écoles, dotés du statut d'un conseil d'administration, les pouvoirs dont ils ont besoin pour répondre à leur mission.

Bonne campagne à tous.

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