Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Billet de fin d'année scolaire: hommage aux professeurs

Si on se fie uniquement aux médias, on peut avoir l'impression que tout va mal dans les écoles, que les professeurs ont perdu le contrôle et qu'ils sont incompétents. Une majorité d'entre eux fait pourtant remarquablement bien son travail, mais vous ne verrez jamais rien à ce sujet dans les nouvelles.
This post was published on the now-closed HuffPost Contributor platform. Contributors control their own work and posted freely to our site. If you need to flag this entry as abusive, send us an email.
Alamy

Si on se fie uniquement à ce que l'on voit dans les médias, on peut avoir l'impression que tout va mal dans les écoles. Que les professeurs ont perdu le contrôle, et que, par ailleurs, les postes de professeurs sont essentiellement occupés par des incompétents, à qui le jugement fait défaut plus souvent qu'autrement. C'est loin d'être le cas, bien sûr. Sauf que le même principe s'applique toujours, « Good news is no news »: les manchettes concernent des cas d'exception. Mais, bombardés que nous sommes par les histoires les plus désolantes, on finit parfois par l'oublier.

Et c'est pourquoi, alors que l'année scolaire se termine, et que mes propres garçons terminent le primaire, je veux rendre hommage à ceux et celles qui les si bien accompagnés pendant toutes ces années. Et, en même temps, à tous ces professeurs du primaire et du secondaire au sujet desquels vous ne verrez jamais rien aux nouvelles, ou en première page des journaux. Parce qu'ils font remarquablement bien leur travail, et que personne ne songe à s'en plaindre.

On ne lit rien dans les médias au sujet de professeurs qui, par exemple, conçoivent une véritable « classe virtuelle » sur Internet, comme l'a fait le professeur de 5e année de mon garçon: un site où les élèves de la classe pouvaient échanger de la connaissance, des suggestions de lecture, et se poser mutuellement des questions. Un jeune professeur dont les notes aux parents, par ailleurs, étaient toujours rédigées dans un français impeccable, tout comme celles de la tout aussi jeune professeur de 6e année de mon garçon. Ce sont peut-être des exceptions, mais voilà au moins deux exemples contraires à la notion que les plus jeunes, en enseignement, ne savent plus écrire.

Alors, je prends un moment pour rappeler qu'il y a des gens comme ce professeur de musique, qui compose de remarquables chansons qui parlent de la réalité de l'école, pilote une chorale... le tout en débordant largement des heures de travail régulières. D'autres qui s'impliquent dans l'Expo-Science, où les enfants du primaire sont exposés à des notions que, pour ma part, je ne voyais pas avant le secondaire, et encore. Que ces professeurs se montrent toujours disponibles, par courriel et au téléphone, dès qu'on a une préoccupation ou une question quelconque. C'est encore davantage le cas pour les enseignants et éducateurs des « classes spéciales », comme celle qu'a fréquenté mon autre garçon, de tous les efforts qu'ils font pour être proche de la réalité des familles, de la réalité particulière de chaque élève... Et tout cela, je le souligner, dans le système public.

Ces gens sont loin d'être les mieux payés, si on les compare aux professeurs de Cégep et d'université, et ce n'est pas eux que l'on verra ou que l'on entendra lors des émissions d'affaires publiques. Mais ce sont eux qui jouent un rôle primordial dans l'éveil à la connaissance pour nos enfants. Ce sont aussi eux qui se retrouvent à se coletailler, au premier chef, avec tous les changements liés à internet, aux médias sociaux et à la technologie, et avec la façon dont ils transforment l'apprentissage. Un mot aussi, en passant, sur les éducateurs des services de garde avec qui, au primaire, passent eux aussi beaucoup de temps avec nos enfants.

Alors, en cette fin d'année scolaire, ces gens méritent bien qu'on attire l'attention sur eux: bravo, et continuez ainsi d'en faire plus, c'est important. .

Loco Locass en concert

La Fête nationale 2012

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.