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Je suis la génération « G »

Nous, les « G », ne sommes pas effrayés par la dette. Ou plutôt, on s'est résigné à l'apprivoiser. Avec un peu de recul, on comprend que la génération « G » est celle qui prend le temps d'apprendre à se connaître.
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Serez-vous plusieurs à vous reconnaître? Voyager est une priorité, l'envie d'apprendre est insatiable, caresser des idées de grandeur n'est pas chose rare lorsque les sujets traitant de carrière, de rêve ou d'idéaux sont au centre des discussions; on jase! Avoir des enfants? Certainement! Mais pas avant 30 ans.

J'ai 27 ans et je fais partie de la génération grise.

Une génération qui prend le temps de découvrir le monde. Une génération qui opte pour un parcours agrémenté d'essais et d'erreurs. Une génération qui étudie, qui se perfectionne encore et encore. Nous, les « G », ne sommes pas effrayés par la dette. Ou plutôt, on s'est résigné à l'apprivoiser. Avec un peu de recul, on comprend que la génération « G » est celle qui prend le temps d'apprendre à se connaître.

C'est inspirant n'est-ce pas? En fait, il s'agit de choix légèrement influencés.

On devient une génération avec une tonne d'histoires à raconter. Une génération trop scolarisée, mais débordante d'ambition!

Se trouver un emploi en 2017, un vrai, n'est pas chose facile! Je m'explique. La bonne vieille méthode qui consiste à déposer un CV haussé d'une poignée de main assumée se fait remplacer par une banque de profils de candidats standardisés sur des formats web. Je suis généraliste et je l'admets, mais cela me permet de défendre certains points. De nos jours, l'identité numérique, c'est la porte d'entrée ou du moins, la "Flash Pass" vers une première entrevue. Sans quoi les fameux contacts sont non négligeables, ainsi que le : « être à la bonne place au bon moment ». Puisque le moment idéal est plutôt incertain, on doit miser sur notre développement personnel. Alors, on se forge le caractère en voyageant, en étudiant, en ayant des idées entreprenantes, dans le but de se créer des opportunités!

C'est ainsi qu'on devient une génération avec une tonne d'histoires à raconter. Une génération trop scolarisée, mais débordante d'ambition! Alors, on opte pour la réalisation personnelle avant l'héritage générationnel.

Le tournant technologique transforme les besoins professionnels. On remplace de plus en plus l'homme par la machine. Les baby-boomers occupent des emplois qui attendent leur retraite pour disparaître alors que les nouvelles générations, nées dans l'ère 2.0, sont dans la mire des entreprises en quête d'expertises de l'univers social numérique.

La génération grise est celle qui s'adapte aux changements. Elle n'est pas assez vieille, ni assez jeune. Elle est là et elle évolue parallèlement aux besoins sociaux. Pour se faire, elle se perfectionne, elle développe sa polyvalence, sa capacité à gérer plus d'un emploi à la fois. Son centre d'intérêt est parfois vieux jeu (faire des mots croisés dans un journal papier) et parfois actuel (faire une marche en chassant des Pokémons).

Ça ressemble un peu à toutes les générations je le reconnais, mais la particularité de la mienne c'est le "timing"... Nous sommes tous dans une gare de train. La génération grise court. Elle court encore et encore. Elle devient plus rapide, plus habile et plus résistante. Puis un jour, un train s'arrête et lui offre un aller vers le discours ; « j'étais à la bonne place, au bon moment ».

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