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Que peut-on souhaiter aux acteurs du milieu scolaire pour la prochaine année ? Plein de choses. En voici quelques-unes dans le désordre !
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Que peut-on souhaiter aux acteurs du milieu scolaire pour la prochaine année ? Plein de choses. En voici quelques-unes dans le désordre !

  • Le désir d'explorer, de (re)partir à la conquête de sa profession en redéfinissant ses interventions auprès de l'élève et en confrontant les croyances établies pour les faire évoluer vers de nouvelles conceptions de l'enseignement.
  • Reconnaitre l'erreur comme étant une partie intégrante de l'apprentissage, mais aussi de l'enseignement. Ainsi, autant pour l'élève que pour l'enseignant, l'erreur devient gage de succès et permet une évolution de pratique. Il est primordial de concéder que le tâtonnement fait partie intégrante d'une démarche d'apprentissage et qu'il a de grandes vertus pédagogiques.
  • Travailler en réseau en participant à diverses communautés de partage d'expériences pour souligner les bons coups et partager les moins bons pour éviter que d'autres fassent les mêmes erreurs. Bref, nous devons insuffler une bonne dose d'humilité aux égos interdisant, traditionnellement, l'échec aux éducateurs. Conséquemment, il est impératif de cesser de travailler en silo pour œuvrer, plutôt, en réseau. Cela permet, entre autres, de bénéficier de la rétroaction de collègues, de participer à une certaine activité d'introspection issue de la métacognition. En effet, la métacognition n'est pas uniquement réservée aux élèves! Comme François Guité le soutient éloquemment (...) l'apprentissage évolue dans le réticulaire. La force du réseau est donc un atout indéniable et incontournable en éducation au 21e siècle.
  • Un courage d'entreprendre de nouvelles choses en éducation au lieu de s'obstiner à faire perdurer de vieilles façons de faire, et ce, qu'elles aient été éprouvées avec succès ou non. Un courage d'enseigner ou de gérer les activités éducatives différemment est souhaité!
  • Une curiosité intarissable de redécouvrir sa profession pour l'exercer sur de nouvelles bases, bien assises sur des principes indéfinis issus de la créativité de tout un chacun.
  • Être à l'écoute des besoins des élèves et axer ses interventions éducatives, pédagogiques et didactiques sur la clientèle étudiante au lieu de le faire sur son propre confort professionnel. La zone de confort ne devrait pas exister en enseignement pour la seule et unique raison qu'elle n'existe pas chez l'apprenant!
  • Retrouver un niveau de confiance définissant une nouvelle pratique professionnelle et, surtout, inspirant les élèves à s'investir dans leur propre pratique estudiantine. Il ne faut pas négliger le rôle de la modélisation dans l'apprentissage...
  • Une cohésion entre tous les acteurs du milieu scolaire qui se rallient tous autour du même but et de la même mission : l'élève que nous devons instruire, socialiser et qualifier. Cette cohésion se cimentera dans l'exercice d'une profession à fort appel vocationnel. Oui, il est possible d'être professionnel et pleinement assumer sa vocation!
  • La reconnaissance viendra d'elle-même lorsque tous ces acteurs projetteront une image publique de cohésion, mais également de plénitude et de fierté d'éduquer les jeunes Québécois. On se plaint souvent que les élèves sont démotivés et démobilisés et qu'ils entretiennent un faible sentiment d'appartenance face à leur école. Peut-on réellement affirmer candidement que les adultes qu'ils fréquentent leur donnent un meilleur exemple ?
  • Enfin, un réel leadership devra être assumé. Ce qui est triste et fantastique à la fois, c'est que la position de leader est actuellement vacante en éducation au Québec. Bien sûr, des initiatives éparses pullulent dans les milieux, mais le rôle de leader général demeure inoccupé ! Force est d'admettre qu'à l'heure actuelle, les hautes instances dirigeantes ne savent pas inspirer et rallier leurs troupes... Raison de plus pour que ce vide soit comblé par des enseignants ou des cadres scolaires positifs, ouverts, connectés et visionnaires.

Que cette année ne soit pas celle de la politique, de la guerre, du terrorisme, de la corruption, de l'économie, du hockey ou de la santé. Qu'elle soit celle de l'éducation et qu'elle inspire l'espoir, la confiance et le positivisme dans une société qui se tarit dans le cynisme, le regimbement et le négativisme.

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