Si Marge et Homer Simpson se séparent, tout peut arriver! Comme vous le savez, je ne fais pas dans le coaching de vie ni celui qui est marital, mais des divorces en affaires, ça arrive aussi, tout aussi surprenant que cela puisse paraître. Un associé ne veut plus de l'autre, une situation prend une tournure tout à fait différente, et hop! il faut s'adapter à une nouvelle réalité, une fin d'emploi, car le poste n'est pas celui souhaité ou simplement parce qu'on a envie de nouvelles aventures...
Le cycle du deuil à faire est le même, et ce, peu importe l'exemple que vous choisirez (incluant aussi l'affaire Joël Legendre): d'abord, on ne veut pas y croire. L'évidence devient inéluctable; alors vient son lot d'émotions plus ou moins heureuses, selon que l'on choisit le changement ou qu'on le subit: joie, déception, colère, frustration, peine, désillusions... Plusieurs stratégies se mettent alors en place pour, d'abord, comprendre ce qui s'est passé et, ensuite, trouver des solutions pour le mieux-être de tous et surmonter la situation. Ensuite viendra l'exploration de la meilleure solution, sa mise en place et son intégration.
C'est dans la tourmente que cela se corse. Oui, on peut voir la fin en soi, la raison d'être de ce changement, et tout rationaliser. Mais la finalité n'est pas encore là. Tous les scénarios sont possibles et voilà l'enjeu: vivre la tempête, le moment présent, et ne pas vivre dans l'expectative. Chaque étape d'un changement est importante pour mieux le vivre dans sa globalité. Sinon, il reste du ressentiment, des regrets et des classiques «j'aurais donc dû...»
Cela demande énormément d'énergie, et c'est pour ça qu'un changement, c'est épuisant, que l'on soit celui qui l'initie ou celui qui le subit. Si on l'initie, il sera nécessaire de faire le cycle du deuil de ce qui a été, et ce, rapidement car il sera nécessaire d'aider les autres à faire leur propre cheminement. À leur tour, ils voudront comprendre. Tant mieux si vous êtes en mesure de leur répondre. Toutefois, si vous ne savez pas l'ensemble de l'œuvre, mais uniquement la prochaine étape, informez-les! L'humain a besoin de sens, même au compte-gouttes.
Évidemment, un changement que l'on subit est plus épuisant encore, car il y a l'effet de surprise, comme si on vous mettait devant les faits accomplis sans que vous ne puissiez rien faire. L'impuissance gruge aussi. Il faudra donc trouver votre sens pour mieux retrouver votre équilibre, votre prise de pouvoir et vos pistes d'action dans ce nouveau changement.
Une étape à la fois: rien ne sert de vivre comme si rien ne s'était passé ou de voir la fin du changement comme s'il était déjà là. Il faut vivre la tempête que procure ce bouleversement. Qui sait? La finalité ne se sera peut-être pas celle escomptée... Ici maintenant, il est recommandé de se placer en mode action et de trouver ses propres stratégies d'adaptation pour bien vivre la tempête, prendre le recul nécessaire pour voir et agir sur le changement à venir et, un jour, la meilleure solution sera à l'horizon.
Mettre en place cette nouvelle solution deviendra une évidence. D'ici là, il est préférable de vivre l'orage avec sérénité. Trouvez son équilibre même si cela tangue pour ne pas dériver, tel est le réel enjeu. Garder le focus, se trouver une direction quitte à la changer en cours de route et persévérer. Ne vous laissez pas prendre par la vague, surfez dessus et même si, des fois, vous vous trouverez dans son roulis, respirez. Sachez garder votre calme et (re)mettez en place vos stratégies d'adaptation. Au besoin, n'hésitez pas à demander l'appui de quelqu'un. C'est bien connu, après la tempête, le calme, et d'ici là, courage! «Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.» (La Fontaine)
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