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On attend toujours des gestes concrets en éducation

Ne pourrait-on pas puiser les sommes nécessaires à la réussite des élèves dans les surplus indécents accumulés par le gouvernement Couillard au détriment des services publics?
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Le gouvernement doit arrêter de dire que l'éducation est sa priorité et passer de la parole aux actes.
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Le gouvernement doit arrêter de dire que l'éducation est sa priorité et passer de la parole aux actes.

Pour près d'un million d'élèves, cette semaine marquera la rentrée scolaire. De beaux moments d'apprentissage les attendent. Cependant, certains devront composer avec des difficultés d'adaptation ou d'apprentissage et ils auront besoin d'appui. Qu'y a-t-il de nouveau pour ces élèves dans la Politique de la réussite éducative que le ministre Proulx a déposée cet été?

Une vision c'est bien, l'action c'est mieux

Saviez-vous que plus de 88 % des membres du personnel de l'éducation affirment être témoins quotidiennement de l'insuffisance de services aux élèves en difficulté? Même que 86,5 % d'entre eux font le constat que les élèves de leur école ou de leur centre sont en attente de services professionnels ou de soutien auxquels ils ont droit pour les appuyer dans leurs apprentissages. (Selon un sondage CROP effectué du 22 juin au 15 juillet 2017 auprès de 2 084 membres du personnel scolaire de la CSQ (1 343 membres du personnel enseignant de commission scolaire, 408 membres du personnel de soutien et 333 membres du personnel professionnel.)

Les intervenantes et intervenants de l'éducation sur le terrain sont préoccupés par le manque de ressources pour épauler les élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage dans leur réussite éducative.

Avec la rentrée scolaire bien entamée, ces inquiétudes sont loin de s'estomper parce que tant la population que le personnel scolaire attendent toujours un réinvestissement suffisant de la part du gouvernement dans les services aux élèves. (Selon un sondage effectué du 10 au 17 août 2017 auprès de 1 1)324 répondantes et répondants à un questionnaire Web.)

Un réinvestissement pressant

Pas moins de 97 % des membres du personnel scolaire s'entendent pour dire que pour un élève, recevoir tous les services auxquels il a droit est une condition essentielle pour sa réussite éducative. Ce n'est pas le cas actuellement. Près de 90 % des membres du personnel éprouvent un sentiment d'impuissance en n'étant pas en mesure de répondre aux besoins de plus en plus complexes de tous les élèves.

Lorsqu'on réalise en plus que 88 % des membres du personnel scolaire constatent que le nombre d'élèves qui auraient besoin de services est de plus en plus nombreux, une seule solution s'impose pour prévenir l'accumulation de retard : réinvestir massivement et maintenant.

Une solution simple au manque de ressources

Ne pourrait-on pas puiser les sommes nécessaires à la réussite des élèves dans les surplus indécents accumulés par le gouvernement Couillard au détriment des services publics?

Les sommes accumulées par le gouvernement ne seraient-elles pas plus utiles dans les services aux élèves que dans le Fonds des générations?

Les sommes accumulées par le gouvernement ne seraient-elles pas plus utiles dans les services aux élèves que dans le Fonds des générations? J'aimerais rappeler au ministre de l'Éducation ainsi qu'au premier ministre Couillard que pendant qu'ils empilent des milliards dans ce fonds, c'est la réussite éducative de toute une génération d'élèves qu'on met au pilori.

D'un côté, nous avons des surplus faramineux et, de l'autre, des milliers d'élèves qui n'ont pas accès à des services dont ils ont besoin pour assurer leur avenir. Il me semble que l'équation n'est pas trop compliquée. Le gouvernement doit arrêter de dire que l'éducation est sa priorité et passer de la parole aux actes.

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