Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

J'ai entendu vos préoccupations

Les Canadiens n'ont pas besoin de leaders qui leur disent qu'ils ont des problèmes. Ils ont besoin de leaders qui les aident à trouver des solutions.
This post was published on the now-closed HuffPost Contributor platform. Contributors control their own work and posted freely to our site. If you need to flag this entry as abusive, send us an email.

Au cours des deux derniers mois, j'ai eu l'occasion de rencontrer des Canadiens lors d'assemblées publiques, mais aussi dans des cafés et des boulangeries. Il n'y avait aucun scénario pour ces évènements et tout le monde était invité à poser des questions. Nous avons discuté pendant des heures. Vous m'avez posé des questions sur tous les sujets : des oléoducs au système de paye Phénix, en passant par la santé mentale et le coût des médicaments sur ordonnance. Grâce à vous, ces assemblées publiques ont connu beaucoup de succès.

J'aimerais vous remercier de m'avoir accueilli dans votre quartier, votre cinéma, votre église, votre campus et votre aréna. Je vous suis reconnaissant d'avoir pris le temps de venir me poser des questions difficiles et je suis heureux d'avoir été témoin de votre passion et de votre honnêteté.

Ces assemblées publiques étaient imprévisibles et, à certains moments, les échanges ont été intenses. Il y a eu des rires, des sourires et des enfants qui s'agitaient derrière moi, mais aussi des larmes, des manifestations et des désaccords. Nous avons eu des conversations franches et des moments forts en émotion. Partout où je suis allé, cependant, vous m'avez parlé directement : de vos plus grandes préoccupations, de ce que nous faisons bien et de ce que nous pouvons faire mieux.

À plusieurs reprises, nous avons dû changer le lieu de la rencontre pour un endroit plus grand en raison de votre intérêt. Cela m'a fait chaud au cœur que de nombreux Canadiens veuillent parler de leurs inquiétudes et poser des questions bien réfléchies et passionnées. J'ai pris connaissance d'enjeux dont je n'étais pas au courant et j'ai entendu vos préoccupations. Grâce à vous, nous les suivons maintenant de plus près.

J'ai écouté de nouveaux diplômés universitaires me dire qu'ils ne sont pas capables de se trouver un emploi parce qu'ils n'ont pas d'expérience professionnelle, et qu'ils ne peuvent pas acquérir d'expérience professionnelle parce qu'ils n'ont pas d'emploi. J'ai écouté des parents me dire qu'ils ont du mal à payer leur loyer à la fin du mois. Et j'ai parlé à de nombreux Canadiens qui, comme vous, veulent ce qu'il y a de mieux pour leur famille, leur communauté et notre pays.

Soyons francs, nombreux sont les Canadiens qui s'inquiètent de ce que l'avenir leur réserve : d'être laissés en arrière par la mondialisation et les changements technologiques, de ne pas avoir l'argent nécessaire pour prendre leur retraite ou de voir leurs enfants ne pas avoir les mêmes occasions qu'eux.

Lorsque les gens s'inquiètent de leur avenir, ils peuvent se replier sur eux-mêmes et devenir craintifs. Ils peuvent arrêter d'avoir confiance en leur gouvernement. Pendant ce temps, la faible croissance économique et les inégalités croissantes mènent à une hausse du cynisme et, ultimement, à la colère.

Récemment, nous avons vu cette colère se propager dans certaines régions du monde. Pour contrer ce type d'angoisse au pays, notre gouvernement a la responsabilité d'en faire plus pour les Canadiens qui sont dans le besoin et de rassurer la population en lui disant que nous investissons dans leur réussite et que nous les écoutons activement.

Les Canadiens n'ont pas besoin de leaders qui leur disent qu'ils ont des problèmes.

Les Canadiens n'ont pas besoin de leaders qui leur disent qu'ils ont des problèmes. Ils ont besoin de leaders qui les aident à trouver des solutions. C'est pourquoi je continuerai à rencontrer les Canadiens dans leurs communautés, à les écouter exprimer leurs préoccupations de vive voix, et à travailler avec eux en vue d'élaborer des solutions.

Que ce soit lorsque je parle à des députés, lorsque je m'assoie avec un ministre ou avec un leader mondial, je me souviendrai de ces assemblées publiques et des conversations que nous avons eues. Je me souviendrai de ce qui compte pour vous. Et je continuerai de garder en tête les conversations que nous avons eues lors des réunions du Cabinet, de conférences internationales et partout où mon rôle de premier ministre m'appelle à me présenter.

J'ai hâte de continuer à rencontrer les Canadiens pour que nous puissions travailler tous ensemble à renforcer la classe moyenne et à aider ceux qui travaillent fort pour en faire partie. Merci encore de m'avoir accueilli dans vos quartiers et vos communautés. Nous ne serons pas toujours d'accord, mais je vous promets de rester à l'écoute de vos idées, de vos réflexions et de vos préoccupations. J'espère que vous continuerez de les exprimer.

VOIR AUSSI SUR LE HUFFPOST

Les «voies ensoleillées», vraiment?

Les promesses brisées de Justin Trudeau

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.