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La faim ne prend pas de vacances

Au Québec, chaque mois, plus de 400 000 personnes ont faim.
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Peu importe qui nous sommes, le rang social que nous occupons, la couleur de notre peau ou notre sexe, nous faisons tous face à des obstacles, petits ou grands. La vie peut s'acharner sur nous, les vents se faire violents.

La preuve : en 2015, les demandes d'aide alimentaire ont dépassé le cap du 1,7 million au Québec. Près de 11 % de celles-ci étaient pour des ménages qui avaient un revenu, 36 % des demandes sont pour des enfants de moins de 18 ans, et 14 % des ménages ont été servis pour la première fois. Comme quoi c'est loin d'être rose pour plusieurs d'entre nous.

Nous avons chacun notre route, chacun notre Everest à gravir. On ne doit pas poser de jugement sur les éprouvés de la vie. La compassion suffit.

Mais si la vie peut nous donner du fil à retordre, elle nous donne aussi du ressort pour poursuivre notre parcours. Les Banques alimentaires du Québec ponctuent ce chemin sinueux en offrant des ressources élémentaires qui permettent aux gens dans le besoin de rebondir afin de faire le kilomètre de plus, celui qui peut tout changer.

On entend souvent dire par les plus inspirants de ce monde qu'il faut rêver grand, espérer le meilleur, viser l'excellence, ne jamais se contenter de peu et ne jamais abandonner. Facile à dire, mais moins facile à faire quand on a le ventre vide.

En ce moment au Québec, le visage de la pauvreté change. Chaque mois, plus de 400 000 personnes ont faim. En 2015, 342 987 paniers de provisions ont été donnés pour des familles de 1 à 6 personnes en situation de pauvreté, 501 890 collations et 855 944 repas ont également été servis (incluant cuisines collectives et popotes roulantes).

Cela va sans dire que ça se passe chez nous, tout près de nous.

Heureusement, nombreux sont les gens qui arrivent à s'en sortir. Des victorieux, qui possèdent la capacité de se relever après avoir mis un ou deux genoux par terre. Des forces insoupçonnées jaillissent, la résilience faisant office de bouclier devant l'adversité.

Et vos dons peuvent tout changer.

En cette Semaine du partage alimentaire, en tant que porte-parole des Banques alimentaires du Québec, je vous tends la main pour qu'ensemble, nous puissions réduire ce nombre de personnes qui sont incapables de répondre à ce besoin primaire et fondamental qu'est celui de se nourrir. Il est possible de faire quelque chose de grand en posant un petit geste, celui de donner. Donner parce que c'est «glorieux» de le faire quand on n'attend rien en retour.

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Mai 2017

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