Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

L'art peut transformer et informer la médecine

Le «corps électrique» a donc pour but principal de questionner le rôle de l'art dans l'éducation et la pratique médicale.
This post was published on the now-closed HuffPost Contributor platform. Contributors control their own work and posted freely to our site. If you need to flag this entry as abusive, send us an email.

Quelle place doit avoir l'art dans la formation des médecins? C'est une des questions centrales posées par l'exposition «Le corps électrique», organisée par Dr. Allison Crawford, Dr. Lisa Richardson, et la designer Bryn Ludlow.

Du 22 au 24 octobre 2015, la conférence internationale sur la formation des résidents canadiens, organisée par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, a pu bénéficier pour la deuxième année consécutive de la présence de cette exposition.

Dressée comme un totem au milieu de cette conférence, l'exposition «Le corps électrique» nous rappelle que la médecine n'est pas seulement une science, mais également un art.

Cette exposition d'art numérique inspirée de «différentes formes d'art visuel -photographie, dessin, peinture, sculpture et film- abordait le thème de la conférence, les technologies médicales, selon un point de vue critique et artistique.»

Pour réfléchir au thème principal de la conférence, quatre angles ont été choisis cette année par une vingtaine d'artistes: Transformation, Découverte, Invention, Émerveillement.

Durant cette exposition, une sélection des œuvres superhumains.ch a été présentée pour la première fois publiquement. Superhumains.ch est un projet de communication scientifique de l'Université de Zurich, dont «l'objectif est d'ouvrir le dialogue avec des adolescents sur certains des enjeux socio-éthiques soulevés par l'utilisation des technologies émergentes sur les êtres humains.»

Pour cette deuxième édition, «Le corps électrique» semble prendre de plus en plus d'importance. Cela n'est pas une surprise, dès lors qu'une partie de la communauté scientifique, elle aussi, estime que l'art et les sciences humaines devraient jouer un rôle plus important dans la pratique et la formation médicale.

Après le succès des deux premières éditions, les organisateurs prévoient déjà une édition future encore plus ambitieuse: «Nous aimerions organiser un workshop l'année prochaine afin de donner la possibilité à certains artistes de venir expliquer leur démarche et leur vision du monde médical», précise Dr. Lisa Richardson.

Le «corps électrique» a donc pour but principal de questionner le rôle de l'art dans l'éducation et la pratique médicale. Pour Dr. Allison Crawford, «l'art participe à la construction d'un contexte culturel dans lequel la médecine est pratiquée et enseignée; d'où son importance.»

Pour une conférence que certains pourraient qualifier de «traditionnelle», la place donnée à cette exposition est remarquable. «C'est un travail de pionnier en effet! Nous sommes donc heureux du soutien et des encouragements de la part du Collège des médecins», affirme Dr. Richardson.

On peut donc légitimement prédire que l'art prendra de plus en plus d'importance dans la pratique et l'enseignement médical. Et si cela affecte positivement les (futurs) médecins, les patients et la société en général ne pourront qu'en bénéficier également.

HIV gives him an identity that he never had

Exposition Le Corps Électrique 2015

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.