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Une nouvelle résistance française se mettra-t-elle en marche, abattant dans la rue les islamistes qui transforment les mosquées en centres de radicalisation?
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La France tombe, si elle n'est pas déjà tombée. Ses institutions témoignent de son incapacité à maintenir la cohésion sociale, son système de valeurs s'effondre au profit d'un relativisme généralisé, son patriotisme se folklorise au contact de la mondialisation, et une bonne partie de ses élites regarde vers l'Algérie coloniale pour excuser l'assaut des islamistes. Certains signes ne mentent pas: la réponse des Français n'est pas à la hauteur des attaques qu'ils subissent. Le pays dégringole du haut de son histoire extraordinaire.

Chaque jour, la France s'enfonce davantage dans une guerre civile dont on commence à imaginer la forme. Les territoires perdus de la République se transformeront-ils en zones insurrectionnelles? Une nouvelle résistance française se mettra-t-elle en marche, abattant dans la rue les islamistes qui transforment les mosquées en centres de radicalisation? Les forces de l'ordre sont-elles vraiment préparées à faire face à ce genre de conflit intérieur?

Une nation peut mettre du temps à réaliser qu'elle est en guerre. Les peuples sont généralement tellement confortablement installés dans leur quotidien qu'ils finissent par oublier qu'une société est en perpétuel changement. L'Europe n'a pas sombré du jour au lendemain dans deux guerres mondiales, et la guerre froide n'a pas commencé le jour même de la construction du mur de Berlin. Les traités et les déclarations de guerre ne sont que des symboles. On ne commence pas une guerre comme on entreprend un match de tennis: aucun tableau indicateur ne nous en indique le début et la fin.

Nous, les Québécois, devons espérer que nos dirigeants apprennent des leçons que lui fournit la France.

La France traverse la période transitoire qui la fera officiellement entrer en guerre à contre-cœur. Nier la réalité de ce conflit imminent, aujourd'hui, est tout simplement suicidaire.

Certains argumentent encore avec une morale anachronique, prônant la «tolérance religieuse» dans un pays où une religion assassine des innocents parce qu'ils sont «mécréants», et des juifs parce qu'ils sont juifs.

D'autres nous invitent «à ne pas faire le jeu de l'État islamique» en évitant les représailles. Ainsi, ils souhaitent voir l'Occident capituler devant l'ennemi plutôt que se défendre.

En vérité, ceux et celles qui veulent à tout prix nous empêcher de «mettre de l'huile sur le feu» vivent dans la peur. Dans une peur tenace qui ne les empêche pas de dénoncer frénétiquement l'«islamophobie». Nous devons exposer leur faiblesse.

Car vous pouvez bien ne pas souhaiter qu'un conflit survienne entre vous et l'autre. Après tout, la violence est primaire, elle n'a rien de très distingué. Si une personne vous agresse verbalement dans la rue, vous pouvez encore choisir de l'ignorer et de continuer votre chemin. Mais si cette personne s'en prend physiquement à vous ou à vos enfants, jusqu'à souhaiter votre mort et la leur, évidemment que vous devez agir. La France ressemble actuellement à une victime qui se laisse poignarder à mort au nom de grands principes. Elle doit impérativement se relever. De toute façon, a-t-elle vraiment le choix?

La guerre qui se dessine révèle également une dimension cruciale du multiculturalisme: la survalorisation de la diversité culturelle permet à certains pays arabes d'exporter leurs guerres en Occident. Et en particulier leurs guerres de religion.

Ce n'est pas un hasard si la France se trouve actuellement dans une situation qui peut rappeler celle d'Israël ou même celle du Liban. Les peuples ne sont pas vierges de toute conscience collective. Si la France connaît autant de moments tragiques, c'est avant tout parce qu'elle a favorisé l'implantation, sur son propre territoire, d'un islam en crise. Le multiculturalisme multiplie de manière exponentielle les risques de dérapages violents.

Nous, les Québécois, devons espérer que nos dirigeants apprennent des leçons que lui fournit la France au lieu de s'entêter à perpétuer un modèle d'intégration pour les nouveaux arrivants qui n'en est pas vraiment un. Sans quoi, nous pouvons nous attendre au pire.

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