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Les 4 façons de reproduire vos plantes au jardin

Dans la nature, les plantes se reproduisent spontanément par semis ou par marcottage.Pour le jardinier, il existe plusieurs manières pour en perpétuer les variétés, les faire fructifier et refleurir et cela de manière peu onéreuse.
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Dans la nature, les plantes se reproduisent spontanément par semis ou par marcottage.

Pour le jardinier, il existe plusieurs manières pour en perpétuer les variétés, les faire fructifier et refleurir et cela de manière peu onéreuse. On peut semer, bouturer, marcotter et diviser de manière plaisante et cré-atrice. Je ne vous parlerai ici que des moyens de reproduction les plus courants.

Les semis

Dans nos régions plus froides, dès avril, on peut commencer sous abris lumineux, dans des caissettes trouées et drainées au fond par des billes d'argile (emballages polystyrène, pots, godets en tourbes etc...), à mé-langer en vue de semis et en même proportion : 1/3 de sable, 1/3 de terreau et 1/3 de tourbe blonde.

Tasser et aplanir sans trop exagérer votre mélange, humidifier, mettez vos graines sélectionnées, les petites ne devant pas être enterrées mais déposées en surface (ancolies, pied d'alouettes...) les plus ou moins grosses, lupins, pois de senteur, haricots, enterrées à raison de 1 à 2 cm de terre. Aplanir à nouveau et arroser délicatement à l'aide d'un pulvérisateur ou d'une éponge pleine d'eau la surface. Étiquetez pour les reconnaître, vos variétés.

Il faudra vous armer de patience, ces conditions de chaleur de lumière et d'humidité, seront propices au bon développement de vos espérances (quelques jours à un mois, voir plus pour les vivaces) pour que germent des plantules. Attention à "la fonte des semis" due à un champignon qui pourrait les éradiquer. Pour cela employez un fongicide de commerce ou faites une décoction d'ail tous les dix jours pour les adeptes du bio.

C'est à partir de 3 ou 4 centimètres de tige que vous pourrez repiquer vos pousses dans des nouveaux contenants afin de leur donner plus d'espace et les renforcer.

Avant de les transplanter au mois de juin, il faudra les habituer aux températures extérieures. Dans ce cas, les sortir pendant une semaine à l'ombre et les rentrer pendant une semaine. Plantez enfin vos protégés en leur donnant un engrais tous les 15 jours. Pour ma part, j'aime épandre sur le sol, du fumier de poules en granules.

Dès les beaux jours de mai, vous pourrez semer sur place votre gazon en le protégeant des oiseaux, vos pois de senteurs, vos vivaces ou bi-annuelles mais vous aurez perdu du temps pour raisons climatiques, c'est là l'avantage des semis sous-abris !

Le bouturage

Mode de reproduction fidèle d'une plante, il consiste à prélever sur un plant mère, un fragment de tige.

Ce moyen s'il a des avantages ( vigueur, obtention plus rapide de fruits ou fleurs que le semis), a aussi ses inconvénients (transmission de maladie, peu de souplesse d'adaptation si le pied mère est instable dans son empla-cement). On peut pratiquer la bouture tout au long de l'année pourvu qu'on aie une serre ou un coin suffisamment lumineux.

La tige peut être herbacée au printemps (jeune pousse de 10cm ex. céanothes, coléus, spirées), semi-herbacée au début août (un peu moins jeune ex. lavande, aucuba, phlox, berbéris) ou ligneuse en automne (branche plus dure, buddleia conifères, houx).

De manière générale, les boutures doivent mesurer de 12 à 15 cms, être dé-barrassées de leur feuilles de base, de leur bourgeons floraux ou feuillus afin de limiter l'évapotranspiration. On coupera la base perpendiculaire-ment à la tige de préférence au dessous d'un noeud (renflement ou bour-geon).

Lorsqu'on les met en terre, il est souhaitable de les planter en les envelop-pant d'un film plastique ou châssis, à l'abris de la lumière de façon à ce qu'elle ne se dessèchent pas et prennent racines dans les meilleurs condi-tions.

La division des touffes vivaces

Diviser pour mieux régner, c'est ce que je pratique pour mes vivaces à trop fort développement, ceci afin de perpétuer sans frais mes protégées, et favoriser une meilleure floraison du pied mère. Choisir le printemps pour opérer (Hémérocalles, échinacées, oeillet, iris, marguerites, aster, pi-voines, ostas, euchères...).

L'idéal serait de prendre deux fourches bêche, de les coller dos à dos et d'exercer une pression de façon à séparer sans trop de dommages les racines en deux parties. Attention, à pratiquer tous les deux ou trois ans.

Le marcottage

Se pratique sur une branche souple que l'on maintiendra à l'aide d'une pierre ou d'un piquet au contact du sol. On peut également le faire de manière aérienne en incisant à l'aide d'une lame bien aiguisée et désinfec-tée, une branche aoûtée que l'on maintiendra entre-ouverte avec une petite pierre.

Prendre une poche en plastique dans laquelle on mettra du terreau, disposez dedans et autour de la partie incisée, arrosez et fermez votre poche à la manière d'un pansement.

Dans les deux cas, il s'agira d'attendre au bout d'un an, que des racines apparaissent. Coupez ensuite le nouveau plant autonome et mettre en terre.

Vous avez maintenant quelques notions de reproduction naturelles pour vos plantes. À votre créativité !

Jardinalement vôtre....

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