À la lumière de la récente déclaration du général Lewis MacKenzie enjoignant le gouvernement canadien à revoir sa stratégie auprès de l'ONU, Azøth souhaite réagir à chaud afin d'offrir au gouvernement son aide et son assistance. L'organisme est né du souhait sincère d'aider les communautés dans le besoin en veillant à la protection des convois humanitaires appelés à intervenir dans des régions à risque.
Nous profitons de cette occasion pour rappeler l'importance des missions de paix à travers le monde, particulièrement en cette période charnière où le Canada doit trouver une nouvelle manière de s'impliquer, d'améliorer le sort des citoyens d'ici et d'ailleurs.
Monsieur MacKenzie note avec raison que le Canada doit maintenant revoir sa façon de collaborer avec l'ONU. Il souligne notamment que le gouvernement canadien devrait contribuer de manière plus efficiente par d'autres agences que les Casques bleus, mentionnant au passage l'UNICEF, mais aussi l'Agence des nations unies pour les réfugiés.
Dans le contexte actuel, les missions de paix et d'assistance rencontrent le défi de la sécurité des acteurs déployés dans des régions fortement à risque. C'est plus récemment au Mali, où les forces de maintien de la paix ont subi des assauts répétés de la part d'Al-Qaïda, que s'est fait sentir l'urgence de revoir et de repenser la manière de venir en aide aux populations dans le besoin.
Le Canada fut réputé à travers son histoire récente pour offrir des stratégies novatrices en matière d'assistance et d'aide humanitaire aux populations étrangères. Nous avons qu'à penser à son implication à la fin des années 1980. Il occupait alors l'un des premiers rangs comme contributeur de gardiens œuvrant au maintien de la paix dans le monde, avec plus de 3 000 soldats déployés sur les six continents. Les choses se sont malheureusement un peu détériorées dans les dernières années. Certes le Canada demeure un pays pacifique ; une nation réputée pour son esprit d'ouverture et ses valeurs d'entraide.
Azøth souhaite faire partie de ce changement en collaborant étroitement avec le gouvernement fédéral en vue de l'aider à redorer l'image des missions d'aide humanitaire. Monsieur MacKenzie déplore les méconduites de certains soldats envoyés en mission de paix et l'impunité dont ces derniers bénéficient trop souvent. Azøth n'est pas une initiative privée, mais un projet collectif qui fait de l'action humanitaire une visée prioritaire. C'est en offrant son aide à l'étranger et en renouant avec sa mission première que le Canada pourra retrouver sa place dans le concert des nations. Il faut faire tout en notre pouvoir pour aider le gouvernement à entreprendre cette étape décisive pour l'avenir des missions d'aide humanitaire dans le monde.
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