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L'ecstasy, quatre dangers de trop

La personne sous l’effet de l’ecstasy éprouve un grand plaisir à toucher et à être touchée, comme si les perceptions sensorielles étaient soudainement fortement amplifiées.
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Les jeunes à la recherche de sensations fortes et d'exploration de leur sexualité peuvent être tentés par ce type de promesses.
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Les jeunes à la recherche de sensations fortes et d'exploration de leur sexualité peuvent être tentés par ce type de promesses.

La personne sous l'effet de l'ecstasy éprouve un grand plaisir à toucher et à être touchée, comme si les perceptions sensorielles étaient soudainement fortement amplifiées.

Plusieurs jeunes ont vu leur vie ruinée par une telle dépendance.

Quant à l'effet entactogène, bien sûr l'ecstasy augmente les sensations tactiles. Mais il faut ajouter trois bémols. Premièrement, cet effet s'atténue dès la deuxième consommation et ira en diminuant constamment. Donc, l'utilisateur sera porté à augmenter sa consommation pour retrouver le niveau des plaisirs ressentis durant ses premiers essais, ce qui, bien entendu, augmente les dangers tant physiques (déshydratation, problèmes cardio-vasculaires, etc.) que celui de développer une dépendance psychologique à cette drogue. Plusieurs jeunes ont vu leur vie ruinée par une telle dépendance : « Ils disent que c'est la pilule de l'amour, la pilule du sexe. Oui, c'est vrai. C'est surtout la pilule de l'enfer. Un bon jour, tu te réveilles et tu te sens dégueulasse. C'est ce sentiment-là qui fait que tu veux en reprendre d'autres parce que ça fait trop mal, ça ne gèle pas assez. Alors, j'en reprenais une autre, puis une autre encore. J'en ai pris régulièrement jusqu'à trois par jour. Comme l'effet de chaque pilule dure 5 à 6 heures, je ne dormais plus. Lorsqu'il m'arrivait de dormir un peu, en me levant le matin je prenais un speed, puis au souper, 2 ecstasy le tout bien arrosé d'alcool. Je peignais beaucoup. Je faisais alors des choses que je n'aurais jamais faites à jeun. J'en ai honte et je ne veux pas en parler. Je veux protéger ceux qui étaient dans ma vie à l'époque. Tout ce que je peux dire est que ces actions dont j'ai honte aujourd'hui étaient au niveau du sexe. » (Réf.: Jacques Beaulieu, Ecstasy, la pilule de l'enfer, Publistar, 2006, p. 10 extrait du témoignage de Mélanie. )

La deuxième mise en garde qu'il faut apporter est que l'ecstasy diminue les fonctions érectiles. En d'autres termes, l'homme voit ses sensations augmentées et son potentiel d'érection diminuer. Souvent, il sera tenté de prendre alors un médicament du style Viagra pour augmenter son pouvoir d'érection, de là des risques accrus pour son cœur et ses artères.

Avril 2018

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