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Les histoires non terminées

Nous pouvons regarder dans toutes les directions pour trouver le coupable, mais les doigts se pointeront probablement tous sur nous.
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La vie est un long fleuve qui n'est pas toujours tranquille. À partir de l'instant où nous faisons notre entrée dans le monde des adultes, nous sommes appelés à interagir avec une grande quantité de gens et à développer des relations de toutes sortes. Certaines, de courte durée et non significatives et d'autres, plus importantes, qui dureront des décennies.

La plupart du temps, c'est la vie elle-même qui fait en sorte que nous nous éloignons des gens avec qui ça a plutôt bien connecté. Par exemple, nous déménageons ou changeons de boulot.

Mais il y a aussi toutes ces fois où nous décidons volontairement de prendre du recul par rapport à certaines personnes ou, à l'inverse, devons faire face à l'éventualité que celles-ci ne désirent plus nous voir partager leur espace. Ce genre de situation, habituellement, est un peu plus difficile à vivre.

Les conflits non résolus

Ça restera toujours un mystère le fait que deux personnes qui ont vécu une grande amitié ou un bel amour finissent pas ne plus être capables de se parler. Pire, ne plus être capables de simplement se croiser dans la rue.

Est-il juste de dire que la gravité de la rupture est proportionnelle au degré d'attachement qui s'est développé entre les deux personnes? Plus c'était beau, plus ce sera laid?

C'est possible. Toutefois, la raison pour laquelle le ciel s'est ennuagé est aussi un facteur très important. S'il y a eu un semblant de trahison, la communication vient souvent d'être rompue à jamais.

Mais reste que, bien souvent, les conflits sont parfois créés à partir de petits riens qui finissent par prendre des proportions démesurées. Nous ne pouvons pas nier que nous sommes souvent ferrés pour alimenter le drame. Je suis certaine que nous avons tous un exemple ou deux en tête.

Admettre nos torts, c'est déjà faire un pas dans la bonne direction

Nous avons énormément de difficultés à admettre – même après plusieurs années – que nous avons peut-être eu tort de réagir comme nous l'avons fait. Ce faisant, nous entretenons, de part et d'autre, un ressentiment qui n'aurait probablement pas lieu d'être.

Si nous sommes de ceux ou celles qui collectionnent les histoires qui finissent en queue de poisson, n'est-ce pas là un signe évident qu'il y a un éléphant dans la pièce? Nous pouvons regarder dans toutes les directions pour trouver le coupable, mais les doigts se pointeront probablement tous sur nous.

Une question d'estime de soi

Je pense sincèrement que le jour où nous arriverons à mieux nous aimer, nous n'aurons plus besoin de jeter le blâme sur les autres et de nous camper dans nos raisonnements insensés. Tout comme nous n'aurons plus besoin de terminer nos histoires de façon disgracieuse.

Lorsque nous saurons enfin reconnaître notre valeur (ou travailler pour améliorer celle-ci), nous n'aurons plus besoin de défendre notre identité en essayant d'avoir raison à tout prix ou en nous entêtant à penser que nous sommes toujours dans notre droit d'agir comme nous le faisons.

Pour arriver à traiter les autres avec respect, il faut d'abord et avant tout se respecter soi-même et cela fait souvent partie du cheminement qui nous conduit à l'amour de soi.

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