Non, je ne suis pas une spécialiste en politique. En réalité, ça ne m'intéresse pas. Tout d'abord, parce que tout ce qui tourne autour de la politique est extrêmement négatif. Je n'apprécie pas les jugements faciles et gratuits et je trouve que nos politiciens en sont trop souvent victimes. Pour avoir travaillé avec des présidents d'entreprise toute ma vie, je sais à quel point que ce qui paraît logique «en bas» ne l'est pas autant «en haut».
J'aurais grandement envie de dire à tous ceux qui trouvent toujours matière à critiquer nos dirigeants: «Qu'est-ce que tu ferais, toi, de si extraordinaire? À part utiliser un langage ordurier, évidemment?» Mais chacun a droit à son opinion, j'imagine, et la perception des uns n'est pas la perception des autres.
Il reste que le fait est que nous manquons souvent d'informations et celles-ci, prises hors contexte, peuvent nous amener à avoir des opinions un peu trop arrêtées et simplistes.
La psyché américaine
Dans le cas qui nous intéresse ici, au lendemain de l'élection de Donald Trump, je ne peux que faire un «high five» aux gens qui ont eu la brillante idée de le laisser se présenter à la tête du Parti républicain. En fait, ils ont compris une chose: que les Américains avaient peut-être besoin d'élire une personne qui leur ressemble.
Ce que j'en pense, c'est que tous les non-sens qui ont été dits par Monsieur Trump font écho auprès de la majorité des Américains. Vous allez me dire que je généralise ici... Pourtant, qui est le nouveau président des États-Unis depuis hier?
En fait, serait-il juste de penser qu'une bonne partie de nos amis du sud ont les Mexicains dans le collimateur et que plusieurs démontrent une certaine tendance à la misogynie? On peut quand même se poser la question, n'est-ce pas?
C'est ainsi que j'ose affirmer (ou plutôt proposer l'idée) que les Américains ont simplement élu quelqu'un qui leur ressemble ou, du moins, celui qui leur ressemble le plus.
La force des réseaux sociaux
Je me demande si Donald aurait eu autant de votes si les réseaux sociaux n'avaient pas existé. Ce qui arrive, c'est qu'on en a tellement parlé que, d'un personnage tout à fait exécrable qu'il était de par ses propos erratiques, il est devenu une espèce de «cartoon sympathique». Combien de fois j'ai vu défiler sa tronche sur Facebook et, je l'admets, je n'ai pu m'empêcher d'esquisser un sourire ou même de rire aux éclats.
Le fait que, finalement, il réussisse à nous faire un certain bien par sa personnalité totalement débridée a rendu cet homme attachant, nous faisant totalement oublier toutes les choses pas très nettes dont on l'accuse.
Réinstallons les ficelles
Maintenant que les républicains ont eu ce qu'ils voulaient, soit être remis au pouvoir pour les quatre prochaines années, j'ai comme feeling que les ficelles qui avaient été coupées pour laisser Monsieur Trump déployer toutes les conneries qui, finalement, ont contribué à sa popularité, seront réinstallées.
Je doute qu'il mettra réellement en place toutes les aberrations qui sont sorties de sa bouche. Selon moi, on va remettre les ficelles à la marionnette. Saura-t-elle s'y conformer? Là est la question, car Monsieur Trump est un «free spirit» qui n'a absolument aucun tact, aucun filtre, aucun sens de la contenance.
Quoiqu'il en soit, l'avenir nous dira si, finalement, les républicains étaient beaucoup plus rusés que nous le pensions (clin d'œil).
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