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Contre quoi luttons-nous?

Il m'arrive parfois de penser que, si la vie est si difficile, c'est forcément parce que nous essayons de nager à contre-courant. Nous nous acharnons à emprunter une certaine route ou nous nous entêtons à vouloir rester sur une voie qui n'est pas forcément ce que notre âme désire.
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Il m'arrive parfois de penser que, si la vie est si difficile, c'est forcément parce que nous essayons de nager à contre-courant. Nous nous acharnons à emprunter une certaine route ou nous nous entêtons à vouloir rester sur une voie qui n'est pas forcément ce que notre âme désire.

En fait, pour tout dire, nous sommes peu nombreux à écouter les revendications de notre âme. La raison est en fort simple : parce que ça n'est pas si facile que ça de changer, mais, surtout, de nous départir de nos nombreuses peurs et de foncer.

Il nous faut bien admettre que, si nous avons une motivation à toute épreuve une journée, il arrive fréquemment que celle-ci s'est fait la malle le lendemain. Parfois, l'écart entre nos sentiments s'avère tellement grand que nous n'y comprenons plus rien.

Ce qu'il y a, c'est qu'entre le moment où nous y avons cru de toutes nos forces et celui où ça nous est carrément devenu impossible à envisager, il y a eu bousculade dans nos pensées. Notre nature craintive est entrée en scène et a voulu tout repasser à la loupe. C'est ainsi que notre perception initiale s'est transformée et que notre conviction s'est effritée.

Il serait donc juste de dire que nous devons apprendre à reconnaître et à intercepter les moments d'auto-sabotage qui, bien souvent, prennent la forme de jongleries qui nous semblent tout à fait inoffensives. Et pourtant...

Dehors, l'ambivalence!

Combien de fois nous sommes passés à côté de belles opportunités ou nous nous sommes empêchés de vivre de belles expériences parce que nous avons laissé nos pensées de doute et de peur prendre le dessus. Ce n'est pas nécessairement que nous soyons plus faibles ou plus malchanceux que les autres, mais c'est que nous sommes probablement moins conscients de tout ce qui se passe entre nos deux oreilles. Il n'y a pas d'ordre et de structure là-haut. Et nous assistons parfois à de véritables mutineries!

Les gens qui réussissent à avoir une vie qui leur ressemble davantage ont compris que le bonheur et l'ambivalence ne font pas vraiment bon ménage. C'est un peu comme construire sa maison une journée et la détruire le lendemain. Aucune chance d'arriver à y habiter un jour.

Nous devons apprendre à repérer les moments où nous trempons dans l'ambivalence jusqu'au cou et prendre action. Si, d'entrée de jeu, nous avons bien analysé la chose et que nous étions convaincus, hier, que c'était la meilleure chose à faire pour nous, ne laissons pas nos pensées confuses tout bousiller.

Une fois que l'estampe « accepté » est apposé sur le dossier, plus question de revenir en arrière. Plus question de mettre en doute le bien-fondé de la chose. Dehors, l'ambivalence!

Croyez-moi sur parole : aller jusqu'au bout des choses, c'est un véritable boost pour l'estime et la confiance en soi. Pour ma part, chaque fois que je fais ce que je dis, j'en retire une fierté inestimable.

En fait, j'ai compris qu'il y a pire qu'échouer dans la vie, il y a de ne pas essayer.

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